Prix Judith-Jasmin 2023

Prix Judith-Jasmin 2023


La FPJQ annonce l’ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Judith-Jasmin 2023, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec.

Les inscriptions pour l'édition 2023 du Prix Judith-Jasmin sont ouvertes du jeudi 18 avril au jeudi 16 mai 2024 à 23h59.

Merci de bien lire les conditions de participation et la procédure avant de déposer une candidature. Les candidatures non conformes seront éliminées sans remboursement.

Notez que l'intégralité des oeuvres journalistiques doit être déposée dans le formulaire de candidature. Si vous fournissez uniquement le lien URL d'un média qui a publié l'oeuvre sans joindre le fichier (texte, audio, vidéo...), la candidature ne sera pas acceptée. Si vous soumettez une série, le tout doit être monté sur un seul document ou fichier (voir les conditions de participation).

Un courriel de confirmation vous sera envoyé quelques minutes après la fin de la procédure d'inscription.

Une séance d'information a eu lieu le 26 avril 2024 pour répondre aux questions sur le processus de soumission et d'évaluation. Revoyez la séance (vidéo) et les compléments de réponses aux questions (texte de présentation de la vidéo) sur YouTube.

Découvrez les lauréats et lauréates de l'édition 2022

Un prix de 500 $ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000 $ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.
 

Catégories

Affaires et Économie

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique à caractère économique, que ce soit des portraits d'entrepreneurs ou d'entreprises, des actualités économiques, des analyses financières sur des sujets comme les finances personnelles, l’immobilier, les nouvelles technologies, la croissance économique, etc. On peut retrouver dans cette catégorie toute nouvelle traitant d’autres sujets si elles sont présentées sous un angle économique.

Arts et Culture

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui fait état de l’actualité culturelle : les comptes rendus de spectacles, d’expositions, etc. dans tous les domaines artistiques; les portraits d’artistes; les reportages de service qui s’adressent aux consommateurs et qui traitent de gastronomie, de mode, d’architecture, de design, de voyage, de tourisme, etc.

Enquête

Cette catégorie comprend tout reportage considéré comme un dossier de fond, qui a nécessité des recherches approfondies, sur une longue période et qui fait appel à plusieurs sources. L’enquête est un genre journalistique qui vise généralement à révéler à la population des réalités cachées d’intérêt public. L’enquête exige parfois l’utilisation de moyens clandestins. Les reportages désignés par leurs médias comme des « Enquêtes » sont obligatoirement candidats dans cette catégorie, mais un dossier de fond qui n’est pas étiqueté comme tel peut être présenté dans cette catégorie si le candidat le juge à propos.

Faits divers et affaires criminelles

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique rapportant un fait divers, les comptes rendus des affaires judiciaires, lors de procès ou autrement, des entrevues ou portraits de magistrats, de policiers, d’avocats, de victimes ou de criminels, etc.

Grand reportage

Cette catégorie comprend tout reportage de grande envergure, au pays ou à l’étranger. Le grand reportage est un genre journalistique qui permet de mettre en évidence le travail de terrain qui mène à la découverte de faits de société qui échappent au flot quotidien des nouvelles ou des crises qui font l’événement.

Local et Régional

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique produite par un média local ou régional. L’œuvre journalistique devra obligatoirement couvrir un enjeu spécifique à la localité ou à la région.

Opinion

Cette catégorie comprend les éditoriaux, les chroniques, les billets, les commentaires, les analyses et les caricatures.

Politique et Enjeux de société

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui traite de politique municipale, provinciale, fédérale ou internationale; de couverture électorale, de débats; des entrevues ou portraits de politiciens ou de hauts fonctionnaires; de couverture des décisions politiques et de leur impact sur la population; de toute nouvelle qui se rapporte aux grandes questions et tendances sociales, par exemple l’aide médicale à mourir, l’immigration et les revendications des différents groupes de pression.

Sciences et Environnement

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique traitant de tous les aspects de la science au sens large et de toute nouvelle qui se rapporte à l’environnement.

Sports

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique relatant les nouvelles sportives, des portraits d’athlète ou d’équipes, des comptes rendus ou analyses de match, que ce soit concernant le sport amateur ou professionnel.

Grand prix

Le Grand Prix récompense LE reportage de l’année au Québec. C’est celui qui a marqué les esprits, alimenté les conversations et fait bouger les choses, que ce soit dans une petite communauté, dans l’ensemble de la province, du pays, ou sur la scène internationale. Les finalistes des autres catégories sont éligibles pour ce prix.
 

Conditions de participation 

  • Admissibilité : Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres de la FPJQ. Un membre du conseil d'administration de la FPJQ n'est pas autorisé à poser sa candidature. Devenir membre.
     
  • Longueur : Pour les reportages qui excèdent une longueur de 5000 mots ou une heure (60 minutes), ou pour les séries, la lettre explicative du candidat doit indiquer au jury la partie ou l'épisode qui doit être jugé. En l'absence de directive, le jury se limitera au plus court de la première partie ou du premier épisode. Vous pouvez soumettre la série balado au complet, mais un seul épisode sera traité par le jury pour fins d'évaluation.
     
  • Format :  L'oeuvre doit être soumise sur un fichier en format PDF ou Mp4. Si vous soumettez une série, le tout doit être monté sur un seul document ou fichier selon les formats convenus. (Pour plus de détails, voir "Procédures") Toute oeuvre jugée illisible ou inaudible sera éliminée. 
     
  • Période : L’œuvre soumise doit avoir été publiée ou diffusée entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024.
     
  • Catégorie : Un même reportage ne peut être soumis dans plusieurs catégories. Une oeuvre soumise dans la mauvaise catégorie sera éliminée.
     
  • Enquête : Si un reportage est présenté comme une enquête journalistique, il devra obligatoirement être déposé dans cette catégorie, même si le sujet traite, par exemple, d'environnement.
     
  • Nombre de candidatures : chaque journaliste a le droit de déposer un maximum de six candidatures, dans les catégories de son choix. Cette limite inclut les œuvres conjointes.
     
  • Une œuvre signée par plusieurs journalistes est acceptable dans la mesure où les contributions individuelles sont indissociables. Les candidatures conjointes sont incluses dans le maximum de six candidatures déposées.
     
  • L’œuvre doit être soumise par son auteur ou par la direction de l’information du média qui l’a publiée ou diffusée.
     
  • Une série peut être considérée comme une seule œuvre. Le terme « série » désigne une œuvre journalistique sur un même sujet qu’on fait paraître en plusieurs tranches. Ce n’est pas le suivi d’un événement. Il s’agit d’une idée de reportage qui sera explorée sous quelques angles précis déterminés à l'avance. Un journaliste qui ferait une série de portraits ne peut soumettre tous ses articles, une saison de podcast n’est pas une seule oeuvre et la COVID-19 ne peut être considérée comme un seul sujet.
     
  • Lettre de présentation :  Elle explique le contexte ou le concept dans lequel l’œuvre s’inscrit et son impact. Dans le cas des séries ou des reportages longs (plus de 5000 mots, ou une heure d'écoute). Cette lettre précise au jury quelle partie vous souhaitez qu'il juge. Vous pouvez ajouter les hyperliens pour les autres articles en complément au besoin.
     

Procédure

  • Remplir le formulaire d’inscription
    (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)
     
  • Joindre chaque texte au formulaire d’inscription dans la catégorie appropriée (pour les documents plus lourds, par exemple, les grands reportages ou des baladodiffusions, joindre au formulaire d'inscription l'adresse URL d'un lien WeTransfer ou Dropbox avec les reportages soumis dans le format requis).
     
  • L'intégralité des oeuvres journalistiques doit être déposée dans le formulaire de candidature. Si vous fournissez uniquement le lien URL d'un média qui a publié l'oeuvre, sans joindre le fichier (texte, audio, vidéo ...), la candidature ne sera pas acceptée.
     
  • Si pour des raisons techniques vous ne pouvez déposer le fichier avec le formulaire d'inscription, merci de joindre l'adresse URL d'un lien WeTransfer ou Dropbox incluant toutes les œuvres soumises.
     
  • Produire une note d’au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l’œuvre.
     

Coût de participation 

35 $  pour chacune des candidatures déposées
 

Date limite

Jeudi 16 mai 2024. Les candidatures retardataires ne seront pas considérées.
 

Critères d'évaluation des jurys

Les candidatures sont jugées au mérite sans tenir compte des moyens mis en oeuvre ou de la réputation du média.
 

Les juges sont invités à tenir compte des éléments suivants :

  • Pertinence : intérêt public du sujet
  • Originalité : caractère inédit du sujet
  • Recherche : diversité / crédibilité des sources; qualité de la recherche; qualité des données utilisées.
  • Écriture : qualité de l'écriture ou du rendu de l'oeuvre journalistique; clarté; scénarisation de l'oeuvre
  • Impact : réactions que l'oeuvre a suscité dans la communauté où elle est diffusée.

 

Qui était Judith Jasmin

Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.

Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse

En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.

Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.

En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.

Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.

Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2020

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est heureuse d’annoncer les lauréats et lauréates de la 45e édition du prix Judith-Jasmin 2020.

Ce prix honore les meilleures œuvres journalistiques de l'année au Québec, tous médias confondus.

Cette année, 155 journalistes ont participé pour un total de 260 candidatures. Des prix ont été remis dans dix catégories et un grand prix a été décerné au reportage de l’année lors du gala virtuel qui s’est tenu le jeudi 6 mai en soirée. Les animateurs de la soirée étaient Stéphane Giroux et Marjorie Hansen-Geoffreoy, Pierre Craig a remis le grand prix et une vidéo produite par Jean-René Dufort a été présentée en ouverture du gala.


Les gagnants et gagnantes, par catégorie :
 


CATÉGORIE AFFAIRES ET ÉCONOMIE

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Affaires et Économie », est décerné à Gabrielle Duchaine, de La Presse, pour son reportage
« Compagnies d’assurance : Des refus systématiques dans les réserves »
Date de publication : 11 décembre 2020

Mot du jury :

« Une enquête très originale qui illustrait un grand enjeu social, qui est celui du racisme systémique envers les autochtones. La journaliste s’est distinguée par la profondeur de sa démarche de recherche en produisant 112 requêtes auprès d’assureurs pour comparer leur traitement auprès des autochtones. Son reportage a également déclenché des enquêtes à l’Autorité des marchés financiers et à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. »
 


CATÉGORIE ARTS, CULTURE ET ARTS DE VIVRE

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Arts, Culture et Arts de vivre », est décerné à Alexandra Guellil, de L'Itinéraire, pour son reportage
« Rhodnie Désir- Danser l’histoire, raconter les rythmes »
Date de publication : 1er février 2020

Mot du jury : « Magnifique entretien signé Alexandra Guellil avec une figure alors relativement peu connue de la scène artistique : la danseuse Rhodnie Désir, dont le travail est animé par un désir de témoigner, par la danse et la musique, de 400 ans d’esclavage. Le texte, sensible et bien mené, va au-delà du spectacle vivant Bow’t Trail qui fut prétexte à cette rencontre pour aborder la quête artistique et identitaire de la pratique de cette artiste qui, à travers son corps, raconte les rythmes et leur histoire dans un combat pour la justice et l’égalité. Un sujet essentiel, brûlant d’actualité, un texte sensible, richement mis en page et en images, et qui témoigne éloquemment de la pertinence du journal L’Itinéraire. »
 


CATÉGORIE ENQUÊTE

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Enquête », est décerné à Gabrielle Duchaine et Caroline Touzin, de La Presse, pour leur reportage
« L'autre épidémie : Exploitation sexuelle des enfants sur Internet »
Date de publication : 23 et 24 octobre, 17 novembre, 9 et 10 décembre 2020 (cliquez sur les dates pour voir
chacun des reportages de l'enquête)

Mot du jury : « La pandémie de covid est d'abord et avant tout une catastrophe sanitaire. Mais ses conséquences ne s'arrêtent pas aux portes des CHSLD et des hôpitaux. À preuve, cette série de reportages exceptionnelle et inquiétante des journalistes Gabrielle Duchaine et Caroline Touzin du quotidien La Presse qui nous révèlent comment les pédophiles ont profité de la présence des enfants à la maison et en ligne pour se livrer à leur chasse.

Les cas d'exploitation sexuelle sur Internet ont augmenté à un rythme sans précédent cette année, alourdissant davantage un système de justice qui, déjà en temps normal ne parvient pas à traiter des dizaines de milliers de cas chaque année. L’autre épidémie s’appuie sur une année de recherches et d’entretiens avec des dizaines d’experts: policiers, procureurs, chercheurs, organisations humanitaires, et surtout avec des victimes et même des prédateurs. Cette série a eu comme conséquence immédiate d'inciter Québec à promettre un plan d'action pour lutter contre la pornographie juvénile et à modifier son programme d'indemnisation des victimes d'actes criminels pour inclure les victimes d'exploitation sexuelle sur Internet. »


CATÉGORIE GRAND REPORTAGE

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Grand reportage », est décerné à Julie Dufresne, Luc Tremblay et Bernard Lapointe de l'émission Enquête à Radio-Canada, pour leur reportage
« COVID : Gérer dans la tempête »
Date de diffusion : 26 novembre et 3 décembre 2020 (cliquez sur les dates pour voir les deux épisodes)

Mot du jury : « Ce reportage se démarque par son approche originale mettant en scène des personnages percutants, francs et touchants. Il présente un bon dosage entre information et émotion avec le long suivi des intervenants vivant le bouleversement économique provoqué par la pandémie. La réalisation efficace et la qualité du montage permettent aux téléspectateurs de se reconnaître dans l’un ou l’autre des personnages. »
 


CATÉGORIE JUSTICE ET FAITS DIVERS

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Justice et Faits divers », est décerné à Katia Gagnon, de La Presse, pour le reportage
« Tragédie de la fillette de la DPJ à Granby : elle s’appelait X »
Date de publication : 26 avril 2020

Mot du jury : « Magnifiquement écrit, ce texte est un récit fascinant et bouleversant des circonstances ayant mené, autant du côté de la DPJ que de la famille, à l’horrible tragédie qui avait secoué le Québec tout entier un an plus tôt. En dévoilant à la fois les rouages du système et les dures réalités de la vie, la journaliste, qui a obtenu accès à des dossiers et témoignages inédits, a contribué non seulement à la nécessaire réflexion sur les ressources d’aide aux enfants maltraités, mais également à une certaine forme de conclusion pour cette histoire chargée d’émotions. »

 


CATÉGORIE LOCAL ET RÉGIONAL

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Local et Régional », est décerné à Marie Eve Lacas, Marie-Hélène Rousseau et Myriam Roy, de Radio-Canada, pour leur reportage
« Lac-Mégantic : La dernière nuit »
Date de publication : 11 juin 2020

Mot du jury : « Il y avait cet objet un peu étrange. Un format encore nouveau à explorer et à apprivoiser, une bédéreportage. Mais le thème, lui, tout le monde le connaît: il s’agit de la tragédie du Lac-Mégantic. Une histoire devant laquelle personne n’a pu rester de glace. Et personne ne peut non plus rester de glace devant la mise en images et en récit de cette soirée du 6 juillet 2013.

Photographies, interviews, recherche documentaire : rien n’a été épargné pour comprendre et relater la catastrophe. Pas d’images choquantes. Pas de surenchère sentimentale. Que des faits. Vérifiés et rapportés selon les règles de l’art. Comme on l’attend de tout bon topo. Or ce n’est pas un reportage parmi d’autres. C’est une véritable oeuvre de mémoire, qui donne la parole à des survivants, des hommes et des femmes à jamais marqués par le souvenir de cette «Dernière nuit». Une oeuvre de référence pour les prochaines générations, déjà utilisée dans les écoles et les universités. Un dernier hommage aux  47 victimes de cette « Dernière nuit ». »
 


CATÉGORIE OPINION

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Opinion », est décerné à Isabelle Hachey, de La Presse, pour le texte
« L‘étudiant a toujours raison »
Date de publication : 15 octobre 2020

Mot du jury : « Le jury considère que le travail d’Isabelle Hachey a propulsé à l'avant-scène du débat public la question de la liberté académique et de la liberté d’expression essentielles à l’enseignement universitaire et à la démocratie. Cet article, et plusieurs autres écrits par madame Hachey sur le même thème par la suite, continuent d'alimenter un important débat de société au sujet du droit de prononcer certains mots dans des cours portant sur des réalités historiques ou des enjeux sensibles comme le racisme. »
 


CATÉGORIE POLITIQUE

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Politique », est décerné à Alec Castonguay, de L'actualité, pour le reportage
« Au cœur de la bataille pour sauver le Québec »
Date de publication : Numéro de mai-juin 2020

Mot du jury : « Ce texte, publié très tôt lors de la première vague, racontait clairement comment les choses se sont passées, au jour le jour, au plus haut niveau politique, quand la décision a été prise d’empêcher l’accès aux CHSLD, de fermer les écoles, puis de mettre le Québec sur « pause ». Peu de reportages ont eu, cette année, autant d’impact, tant auprès des journalistes que du grand public. Le jury souligne par ailleurs la qualité de son écriture, la précision du récit et la richesse de son information. Un excellent exemple de « journalisme d’accès ». »

 


CATÉGORIE SCIENCES, ENVIRONNEMENT ET SOCIÉTÉ

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Sciences, Environnement et Société », est décerné à Brigitte Bureau. Sylvie Robillard, Michel Aspirot et Jessica Jérôme, de Radio-Canada, pour leur reportage
« Séparé de ses enfants à la frontière par l'Agence des services frontaliers »
Date de diffusion : 10 décembre 2020

Mot du jury : « Un reportage très bien construit, rigoureux, avec de belles relations de confiance auprès des sources. C'est un sujet inédit qui permet de demander au gouvernement de rendre des comptes sur le traitement réservé à certains demandeurs d'asile et qui, forcément, nous fait faire des parallèles avec les États-Unis. Un reportage important sur un dossier chaud qui concerne la société et sa vision de l'immigration et des droits de la personne. »
 


CATÉGORIE SPORTS

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Sports », est décerné à Alexandre Pratt, de La Presse, pour le reportage
« Le hors-jeu expliqué aux Syriens »
Date de diffusion : 2 mars 2020

Mot du jury : « Une histoire d’intégration par le sport qui aurait pu être banale s’est révélée d’une exceptionnelle humanité sous la plume d’Alexandre Pratt. Tout ce qui représente un reportage de qualité s’y trouve : un texte bien ficelé, une amorce accrocheuse, un style clair, des sources variées, une recherche évidente avec une touche d’humour juste et subtile. Par le truchement de notre sport national, le hockey, Pratt a su émouvoir en mettant en lumière tout ce que représente ce sport, la liberté notamment, pour ces enfants syriens tout juste débarqués au Québec. Le lecteur s’attache à ces jeunes qui veulent s’intégrer d’eux-mêmes à la communauté maskoutaine en jouant au hockey pour la première fois. La réponse des organismes locaux qui ne ménagent aucun effort pour les soutenir démontre toute la portée sociale de cette œuvre journalistique de haut calibre. »

 


GRAND PRIX (reportage de l'année)

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Grand prix », est décerné à Aaron Derfel, de la Montreal Gazette, pour son reportage
« Public health, police find bodies, feces at Dorval seniors’ residence : sources »
Date de diffusion : 11 avril 2020

Mot du jury : « Les reportages ont révélé qu’à l’arrivée des policiers et travailleurs de la santé le soir du 29 mars 2020, la résidence leur a paru semblable à un camp de concentration avec des résidents morts dans leur lit, d’autres en état de malnutrition et déshydratés et plusieurs autres souillés de leurs excréments depuis des jours. Deux aides-soignants étaient sur place pour 134 lits dans une résidence qui demandait jusqu’à 10 000$ par mois à ses résidents.

Les reportages d’Aaron Derfel ont réveillé le Québec sur l’hécatombe causée par la pandémie dans de nombreuses résidences pour aînés du Québec et, par extension, sur le sort que nous réservons à nos aînés. Les reportages ont aussi démontré une incroyable lourdeur bureaucratique, entre autres pour communiquer avec les familles et des différences très nettes entre le nombre de personnes décédées à cette résidence annoncé par le gouvernement et le nombre réel morts durant les semaines critiques. Nous tenons aussi à souligner qu’Aaron a poursuivi inlassablement son travail même lorsqu’il a été pris pour cible par le premier ministre Legault parce que…justement…il faisait son travail.

À la suite des reportages de la Gazette, plusieurs enquêtes ont été déclenchées, tant sur la résidence Herron que sur le traitement que nous offrons aux plus vulnérables d’entre nous dans les CHSLD et résidences pour aînés du Québec.

Pour la qualité exemplaire de son travail et son audace, Aaron Derfel mérite grandement ce prestigieux prix Judith-Jasmin. »

 

Les gagnants et gagnantes de l'édition 2020 recevront un exemplaire d'Antidote 10 en collaboration avec Druide.

 



Voir les reportages finalistes


Les jurys

Un jury par catégorie a été formé pour choisir les finalistes et les lauréats. Un jury d'anciens présidents de la FPJQ a choisi le Grand prix parmi les finalistes

Affaires et Économie

Jean-Benoît Nadeau, Sylvain Poisson et Michel Van de Walle

Arts, Culture et Art de vivre

Aziz Farès, Marie Claude Mirandette et Geneviève Vézina Montplaisir

Enquête

Vincent Brousseau-Pouliot, Christian Duperron et Pierre Tourangeau

Grand reportage

Yves Bernard, Pierre Sormany et Marie Christine Trottier

Justice et Faits divers

Roland-Yves Carignan, Simon-Olivier Lorange et Rachelle McDuff

Local et Régional

Gabrielle Fahmy, Jean-François Gazaille et Antoine Lacroix

Opinion

Geoffrey Dirat, Isabelle Quentin et Luc Tremblay

Politique

Frédéric Arnould, Christian Leduc et Pierre Sormany

Sciences, Environnement et Société

Nancy Caouette, Raymond Fournier et Michel Rochon

Sports

Nicolas Pelletier, Jean-François Racine et Marie-Pierre Roy-Carbonneau

Grand prix (anciens présidents de la FPJQ)

Alain Saulnier et Pierre Craig

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