Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Une blague qui ne passe pas, selon la FPJQ Mauricie-Centre-du-Québec

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La FPJQ Mauricie et Centre-du-Québec prend la parole aujourd'hui afin de dénoncer un grave
geste d'intimidation qui a été récemment commis à l'endroit d'un membre de la communauté
journalistique de la région.

Photo : Claude Boucher (source : site web 106,9, Cogeco Media)

Un de nos collègues du 106,9 Mauricie, Claude Boucher a été visé par un faux fusil dans le
cadre d’une manifestation des travailleurs de Postes Canada le 1er octobre dernier à
Trois-Rivières.

Selon le témoignage de M. Boucher sur les ondes de Cogeco Média, un des manifestants l’a
abordé de façon abrupte alors qu’il prenait une photo de la manifestation survenue au parc
Champlain.

À ce moment-là, Claude Boucher s’est présenté et a expliqué au travailleur qu’il était journaliste.
Il lui a même montré le logo du 106,9 Mauricie sur son cellulaire. Le manifestant s’est par la
suite calmé et le journaliste lui a demandé s’il pouvait s’adresser au porte-parole sur place.
En attendant ce dernier, un des autres syndiqués s’est approché de Claude Boucher avec un
fusil en plastique à la main. Il a pointé le fusil sur lui et a tiré la gâchette.

M. Boucher raconte dans une entrevue au 106,9 Mauricie avoir « complètement figé ». Même
s’il s’agissait d’un jouet, ce type de comportement est inacceptable, selon le journaliste de
Cogeco. La FPJQ Mauricie-Centre-du-Québec joint sa voix à celle de M.Boucher.
Le comité régional tient à dénoncer les gestes d’intimidation envers les professionnels de
l’information. Aucune violence n’a sa place dans une société libre et civilisée.

« Derrière chaque journaliste, il y a un être humain qui fait tout simplement son travail d’informer
la société de façon fiable et intègre. Les conditions de travail sont de plus en plus exigeantes et
difficiles. S’il faut en plus, exercer sa profession dans un climat de peur, c’est l’accès à
l'information qui en paiera le prix », soutient la présidente de la section régionale, Valérie
Gendron.

Le journaliste Claude Boucher a déposé une plainte à la police. Le comité régional estime
essentiel que la personne concernée soit tenue responsable de son geste. Nous tenons
également à rappeler que les journalistes de la région ont à cœur la perception du public et sont
prêts à entendre la critique, mais qu’en aucun cas la violence envers leurs membres ne sera
tolérée.

 

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