Prix Judith-Jasmin 2020

Prix Judith-Jasmin 2020

 

Les inscriptions pour l'édition 2020 du Prix Judith-Jasmin sont maintenant terminées.

Découvrez les finalistes de l'édition 2020.

La FPJQ annonce l’ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Judith-Jasmin 2020, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec.

Un prix de 500$ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2000$ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

Affaires et Économie

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique à caractère économique, que ce soit des portraits d'entrepreneurs ou d'entreprises, des actualités économiques, des analyses financières sur des sujets comme les finances personnelles, l’immobilier, les nouvelles technologies, la croissance économique, etc. On peut retrouver dans cette catégorie toute nouvelle traitant d’autres sujets si elles sont présentées sous un angle économique.

Arts, Culture et Art de vivre

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui fait état de l’actualité culturelle, comptes rendus de spectacles, d’expositions, etc., et ce, dans tous les domaines artistiques, les portraits d’artistes, ainsi que les reportages de service, qui s’adressent aux consommateurs et qui traitent de gastronomie, de mode, d’architecture, de design, de voyage, de tourisme, etc.

Enquête

Cette catégorie comprend tout reportage considéré comme un dossier de fond, qui a nécessité des recherches approfondies, sur une longue période et qui fait appel à plusieurs sources. L’enquête est un genre journalistique qui vise généralement à révéler à la population des réalités cachées d’intérêt public. L’enquête exige parfois l’utilisation de moyens clandestins.

Grand reportage

Cette catégorie comprend tout reportage de grande envergure, au pays ou à l’étranger. Le grand reportage est un genre journalistique qui permet de mettre en évidence le travail de terrain qui mène à la découverte de faits de société qui échappent au flot quotidien des nouvelles ou des crises qui font l’événement.

Justice et Faits divers

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique rapportant un fait divers, les comptes rendus des affaires judiciaires, lors de procès ou autrement, des entrevues ou portraits de magistrats, de policiers, d’avocats, de victimes ou de criminels, etc.

Local et Régional

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique produite par un média local ou régional ET portant nécessairement sur un sujet local ou régional.

Opinion

Cette catégorie comprend les éditoriaux, les chroniques, les billets, les commentaires, les analyses et les caricatures.

Politique

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui traite de politique municipale, provinciale, fédérale, ou internationale, de couverture électorale, de débats, des entrevues ou portraits de politiciens ou de hauts fonctionnaires, ainsi que la couverture des décisions politiques, et leur impact sur la population.

Sciences, Environnement et Société

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique traitant de tous les aspects de la science au sens large, de toute nouvelle qui se rapporte à l’environnement, à la santé, à l’éducation et aux grandes questions et tendances sociales, par exemple l’aide médicale à mourir, l’immigration, les revendications des différents groupes de pression, etc.

Sports

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique relatant les nouvelles sportives, des portraits d’athlète ou d’équipes, des comptes rendus ou analyses de match, que ce soit concernant le sport amateur ou professionnel.

Grand prix
Le Grand Prix récompense LE reportage de l’année au Québec. C’est celui qui a marqué les esprits, alimenté les conversations et fait bouger les choses, que ce soit dans une petite communauté, dans l’ensemble de la province, du pays, ou sur la scène internationale.

Conditions de participation

- Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres. Devenir membre.

- Un journaliste ne peut soumettre qu’une seule œuvre par catégorie. Un même reportage ne peut-être soumis dans deux catégories.

- L’œuvre soumise doit avoir été publiée ou diffusée au cours de l’année 2020.

- Une œuvre signée par plusieurs journalistes est acceptable dans la mesure où on ne peut dissocier les contributions de chacun.

- L’œuvre doit être soumise par son auteur ou par la direction de l’information du média qui l’a publiée ou diffusée.

- Une série peut être considérée comme une seule œuvre. Le terme « série » désigne une œuvre journalistique sur un même sujet qu’on fait paraître en plusieurs tranches. Ce n’est pas le suivi d’un événement. Il s’agit d’une idée de reportage qui sera explorée sous quelques angles précis déterminés à l'avance. Un journaliste qui ferait une série de portraits ne peut soumettre tous ses articles, une saison de podcast n’est pas une seule oeuvre et la Covid ne peut être considérée comme un seul sujet. Nous vous demandons de soumettre un texte principal, celui sur lequel vous serez évalué. Dans la lettre de présentation, vous pourrez expliquer dans quel contexte ou concept l’œuvre s’inscrit. Vous pouvez ajouter les hyperliens pour les autres articles en complément au besoin.

Procédure

Remplir le formulaire d’inscription (connexion avec votre profil membre pour y accéder)

Joindre chaque texte au formulaire d’inscription dans la catégorie appropriée

Produire une note d’au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l’œuvre

Coût de participation : 35$ par catégorie

Nouvelle date limite

Lundi 1er mars 2021 à 17 h

Les candidatures retardaires ne seront pas considérées.

 

 

Qui était Judith Jasmin

Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.

Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse

En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.

Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.

En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.

Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.

Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2009

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec a dévoilé lors de son congrès annuel aujourd’hui à Québec les lauréats du prestigieux prix Judith-Jasmin. Ce prix honore les meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec, tous médias confondus.

Récipiendaires 2009

 

Grand prix Judith-Jasmin

Frédéric Zalac et au réalisateur Alex Shprintsen pour leur reportage intitulé « Taser : essai-choc » diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.

 

Catégorie Enquête

Sue Montgomery de la Gazette pour son reportage «Brothers Stand Accused».

 

Catégorie Grand reportage

Katia Gagnon de La Presse pour son reportage «Grandir à Montréal Nord».

 

Catégorie Nouvelles – médias locaux et régionaux

Nancy Beaulieu de La Voix de l’Est pour sa nouvelle «De longues minutes d’angoisse».

 

Catégorie Opinion

Yves Boisvert de La Presse pour sa chronique «Je n’irai pas» à propos du film sur le drame de Polytechnique.

 

Catégorie Journalisme de service

Esther Normand et Claudine Blais, pour leur reportage «Enviromondiale» diffusé à Radio-Canada.

 

Catégorie Portrait ou entrevue

Maxime Bergeron de La Presse pour son portrait «Qui est Michael Sabia?»

 

Catégorie Nouvelles – médias nationaux

Normand Grondin et Emmanuel Marchand pour leur reportage «Cancer du sein: des tests erronés au Québec aussi» diffusé à Radio-Canada.

 

Prix Hommage

Le Prix Hommage est remis à Gilles Gariépy.

 

Brève présentation du récipiendaire du Prix Hommage

Gilles Gariépy occupe une place unique dans l’histoire contemporaine du journalisme au Québec. Il a, pendant quatre décennies, connu une solide carrière comme reporter et chroniqueur dans la presse écrite, et de cadre dans la presse électronique. Son apport au journalisme québécois a toutefois largement dépassé la seule pratique du métier: Gilles Gariépy a en effet contribué plus que tout autre à façonner l’organisme professionnel qui – deux générations plus tard – nous unit encore et nous réunit ici ce soir (lors de la remise du prix). Gilles a été, en 1969, le président-fondateur de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Son travail de construction avait commencé bien avant, pendant ces années de cogitation, de discussions et de débats qui ont mené à la transformation de l’Union canadienne des journalistes de langue française (UCJLF) en FPJQ. Il a notamment animé la fameuse tournée des régions du Québec qui a permis de faire passer le nombre de membres de quelques douzaines sous l’UCJLF à plusieurs centaines de journalistes dès la fondation de la FPJQ, grâce en particulier à un modus vivendi négocié avec les syndicats. Il faut dire qu’en matière d’organisation, Gilles s’était déjà fait la main quelques années auparavant. C’est en effet sous son impulsion qu’est née ce qui devait devenir la Presse étudiante nationale – qui, comme la FPJQ, a aussi franchi l’épreuve du temps. Il s’agissait de la première association indépendante de journaux étudiants, qui a remplacé «Les Escholiers Griffonneurs», un précurseur contrôlé par la direction des collèges classiques. Dans les deux cas, indéniablement, c’est un esprit analytique hors du commun et son approche toujours rationnelle qui lui ont permis de mener à terme ces projets novateurs. Ce qui ressort aussi, c’est la vision à long terme de Gilles, qui l’a toujours amené à inscrire le changement dans la continuité. Au plan de sa carrière professionnelle, mêmes constats. Et c’est sans surprise, que son principal champ d’intérêt dès son entrée dans le métier a été le secteur de l’éducation, si vital pour notre avenir collectif et pour un monde alors en pleine mutation et restructuration. Dans les années 60, Gilles a exercé son métier au Maclean’s français (l’ancêtre de L’Actualité), au Devoir et à La Presse. En 1973, il passe à la télé de Radio-Canada, d’abord comme rédacteur en chef des émissions d’affaires publiques Télémag et Le 60, puis à la radio de la SRC, comme cadre des émissions d’information, deux postes qui lui ont permis encore une fois de s’occuper du long terme. Car, pendant ses 17 années comme cadre, ce qui l’a le plus motivé dans ses fonctions, c’est de pouvoir embaucher et former de jeunes recrues. En Gilles Gariépy, nous rendons donc hommage ce soir à un des nôtres qui s’est taillé une place à part, une niche bien à lui, dans notre petit univers journalistique de la seconde moitié du XXe siècle.

 

 

Hommage à Claude Robillard

La FPJQ a souligné les 20 ans de carrière de Claude Robillard au poste de secrétaire général, lors de son congrès 2009.

 

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