Prix Judith-Jasmin

Depuis 1969, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de la presse et le droit public à l’information.

Prix Judith-Jasmin 2024

La FPJQ annonce l’ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Judith-Jasmin 2024, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec.

Les inscriptions pour l'édition 2024 du prix Judith-Jasmin seront ouvertes du lundi 7 avril au lundi 5 mai 2025 à 16 h 59.

Merci de bien lire les conditions de participation et la procédure avant de déposer une candidature. Les candidatures non conformes seront éliminées sans remboursement. Un courriel de confirmation vous sera envoyé quelques minutes après la fin de la procédure d'inscription.

Une séance d'information a eu lieu le 2 avril 2025 à midi pour répondre aux questions sur le processus de soumission et d'évaluation.

Revoyez la séance (vidéo) et les compléments de réponses aux questions sur YouTube.

 

Découvrez les lauréats et lauréates de l'édition 2023
 

Les prix Judith-Jasmin couronne les meilleurs reportages à portée sociétale au sens large du terme.

Un prix de 500 $ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000 $ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.
 

Catégories

Affaires et Économie

Cette catégorie comprend tout reportage journalistique à caractère microéconomique ou macroéconomique. Il peut s’agit de la situation d’une industrie ou d’un secteur d’activité particulier, de questions de finances personnelles ou publiques, ou de grandes questions économiques. Tout autre thème social est recevable à condition qu’il soit traité sous l’angle économique

 

Arts et Culture

Cette catégorie comprend tout reportage journalistique portant sur l’actualité culturelle au sens large. Il peut s’agir des arts dits classiques (arts de scènes, arts visuels, littérature, conte, architecture, etc.) ou de formes moins conventionnelles (gastronomie, bédé, mode, design).

 

Enquête

Cette catégorie comprend tout reportage considéré comme un dossier de fond, qui a nécessité des recherches approfondies, sur une longue période et qui fait appel à plusieurs sources. L’enquête est un genre journalistique qui vise généralement à révéler à la population des réalités cachées d’intérêt public. L’enquête exige parfois l’utilisation de moyens clandestins. Les reportages désignés par leurs médias comme des « Enquêtes » sont obligatoirement candidats dans cette catégorie, mais un dossier de fond qui n’est pas étiqueté comme tel peut être présenté dans cette catégorie si le candidat le juge à propos.

 

Affaires judiciaires

Cette catégorie comprend tout reportage journalistique traitant des affaires judiciaires, ou plus spécifiquement sur les activités des magistrats, de la police ou des gardiens de prison, ou encore de la situation vécue par des victimes ou des criminels. Les questions de droit civil sont également recevables dans cette catégorie si elles impliquent les tribunaux.

 

Grand reportage

Cette catégorie comprend tout reportage de grande envergure, au pays ou à l’étranger. Le grand reportage est un genre journalistique qui permet de mettre en évidence le travail de terrain qui mène à la découverte de faits de société qui échappent au flot quotidien des nouvelles ou des crises qui font l’événement.

 

Local et Régional

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique produite par un média local ou régional. L’œuvre journalistique devra obligatoirement couvrir un enjeu spécifique à la localité ou à la région.

 

Opinion

Cette catégorie est réservée aux éditoriaux, chroniques, billets, commentaires, analyses et caricatures. Les reportages désignés par leurs médias comme des «Opinions» sont obligatoirement candidats dans cette catégorie.

 

Politique et Enjeux de société

Cette catégorie comprend tout reportage journalistique qui traite de politique municipale, provinciale, fédérale ou internationale, y compris la couverture électorale; du travail des politiciens ou de hauts fonctionnaires;  des décisions politiques et de leur impact sur la population en ce qui concerne les grands enjeux de l’état, notamment en matière de santé, d’éducation, d’immigration, de défense, etc.

 

Sciences et Environnement

Cette catégorie comprend tout reportage journalistique traitant de de la science au sens large ou, plus particulièrement, de questions environnementales.

 

Sports

Cette catégorie comprend tout reportage journalistique relatant les nouvelles sportives, des portraits d’athlète ou d’équipes, des comptes rendus ou analyses de match, que ce soit concernant le sport amateur ou professionnel.

 

Grand prix

Le Grand Prix récompense LE reportage de l’année au Québec. C’est celui qui a marqué les esprits, alimenté les conversations et fait bouger les choses, que ce soit dans une petite communauté, dans l’ensemble de la province, du pays, ou sur la scène internationale. Les finalistes des autres catégories sont éligibles pour ce prix.

 

Conditions de participation 

Les candidatures soumises doivent répondre à toutes les conditions. Les candidatures non conformes seront éliminées sans remboursement. La permanence de la FPJQ n’effectuera aucun travail de mise en forme ou de montage.

  • Admissibilité : Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres de la FPJQ. Un membre du conseil d'administration de la FPJQ n'est pas autorisé à poser sa candidature. Devenir membre.
  • Longueur : Pour les reportages qui excèdent une longueur de 5000 mots ou une heure (60 minutes), la lettre explicative du candidat doit indiquer au jury la partie ou l'épisode qui doit être jugé sans excéder 5000 mots ou une heure. Pour les séries, la lettre doit désigner l’épisode à juger. En l'absence de directive, le jury se limitera au plus court de la première partie ou du premier épisode.
  • Format :  L'oeuvre doit être soumise sur un fichier en format PDF ou Mp4. Si vous soumettez une série, le tout doit être monté sur un seul document ou fichier selon les formats convenus. (Pour plus de détails, voir "Procédures") Toute oeuvre jugée illisible ou inaudible sera éliminée. 
  • Période : L’œuvre soumise doit avoir été publiée ou diffusée entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025.
  • Catégorie : 

1) Un même reportage ne peut être soumis dans plusieurs catégories. Une oeuvre soumise dans la mauvaise catégorie sera éliminée.

2) Enquête : Si un reportage est présenté comme une enquête journalistique, il devra obligatoirement être déposé dans cette catégorie, même si le sujet traite, par exemple, d'environnement. Les enquêtes déposées dans une autre catégorie seront éliminées.

3) Opinion : Cette catégorie est réservée à toutes opinions même publiées dans un média local. Les opinions déposées dans une autre catégorie seront éliminées.

  • Nombre de candidatures : 
  1. Une seule candidature par catégorie est acceptée par un même auteur. Cette limite exclut les oeuvres conjointes Ou d’équipe.
  2. Sous réserve de la précédente condition, chaque journaliste a le droit de déposer un maximum de six candidatures, dans les catégories de son choix. Cette limite inclut les œuvres conjointes ou en équipe.
  3. Une œuvre signée par plusieurs journalistes est acceptable dans la mesure où les contributions individuelles sont indissociables. Les candidatures conjointes sont incluses dans le maximum de six candidatures déposées.
  4. L’œuvre peut être soumise par son auteur ou par la direction de l’information du média qui l’a publiée ou diffusée. Les candidats sont néanmoins responsables de s’assurer que leur média n’a pas déposé une autre candidature à leur nom dans la même catégorie. Tout dépassement entraîne l’élimination de toutes les candidatures.
  • Lettre de présentation :  Elle explique en 25 lignes le contexte ou le concept dans lequel l’œuvre s’inscrit et son impact. Dans le cas des séries ou des reportages longs (plus de 5000 mots, ou une heure d'écoute). Cette lettre précise au jury quelle partie ou quel épisode est présentée au jury. À titre indicatif, vous pouvez ajouter les hyperliens pour les autres articles ou épisodes d’une série, mais le jury ne jugera que la partie désignée.
     

Procédure

  • Remplir le formulaire d’inscription
    (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)
  • Joindre chaque texte au formulaire d’inscription dans la catégorie appropriée (pour les documents plus lourds, par exemple, les grands reportages ou des baladodiffusions, joindre un lien WeTransfer avec les reportages soumis dans le format requis).
  • L'intégralité des oeuvres journalistiques doit être déposée dans le formulaire de candidature. Si vous fournissez uniquement le lien URL d'un média qui a publié l'oeuvre, sans joindre le fichier (texte, audio, vidéo ...), la candidature sera éliminée d’office sans remboursement.
  • Si pour des raisons techniques vous ne pouvez déposer le fichier avec le formulaire d'inscription, merci de joindre l'adresse URL d'un lien WeTransfer incluant toutes les œuvres soumises.
  • Produire une Lettre de présentation d’au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l’œuvre.

 

Coût de participation 

45 $  pour chacune des candidatures déposées

 

Date limite

Lundi 5 mai 2025 à 16 h 59. Les candidatures retardataires ne seront pas considérées.

 

Critères d'évaluation des jurys

Les candidatures sont jugées au mérite sans tenir compte des moyens mis en oeuvre ou de la réputation du média.

 

Les juges sont invités à tenir compte des éléments suivants :

  • Pertinence : intérêt public du sujet
  • Originalité : caractère inédit du sujet
  • Recherche : diversité / crédibilité des sources; qualité de la recherche; qualité des données utilisées.
  • Écriture : qualité de l'écriture ou du rendu de l'oeuvre journalistique; clarté; scénarisation de l'oeuvre
  • Impact : réactions que l'oeuvre a suscité dans la communauté où elle est diffusée.

 

Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.

Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse

En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.

Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.

En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.

Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.

Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2012

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec a dévoilé lors de son congrès annuel aujourd’hui à Québec les lauréats du prestigieux prix Judith-Jasmin. Ce prix honore les meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec, tous médias confondus.

Récipiendaires 2012

 

Grand prix Judith-Jasmin

Le Grand prix Judith-Jasmin est attribué à Josée Dupuis et Pier Gagné pour leur reportage «Le côté noir de l’or blanc» diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.

 

Enquête

Dans la catégorie Enquête, le prix Judith-Jasmin est attribué à Marie-Maude Denis et Sonia Desmarais pour leur reportage «Anguille sous roche» diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.

 

Grand reportage

Dans la catégorie Grand reportage, le prix Judith-Jasmin est attribué à Pasquale Turbide et Catherine Varga pour leur reportage «Ils étaient Six», diffusé à Radio-Canada.

 

Opinion

Dans la catégorie Opinion, le prix Judith-Jasmin est remis à Marie-Andrée Chouinard pour l’éditorial collectif «Abus de pouvoir» publié dans Le Devoir et cosigné par Jean-Robert Sansfaçon, Josée Boileau, Bernard Descôteaux et Serge Truffaut.

 

Nouvelles – Médias nationaux

Dans la catégorie Nouvelles – Médias nationaux, le prix Judith-Jasmin est attribué à Anne Panasuk et Luc Tremblay pour leur reportage «Plan Nord: le Sud empoche» diffusé à Radio-Canada.

 

Nouvelles – médias locaux et régionaux

Dans la catégorie Nouvelles – médias locaux et régionaux, le prix Judith-Jasmin est attribué à Maude Montembeault de Radio-Canada Mauricie pour son reportage «Départs en série».

 

Journalisme de service

Dans la catégorie Journalisme de service, le prix Judith-Jasmin est attribué à Stéphanie Grammond pour son reportage «La face cachée du divorce» publié par La Presse.

 

Entrevue et portrait

Dans la catégorie Entrevue et portrait, le prix Judith-Jasmin est attribué à Noémi Mercier pour son portrait «L’étoffe d’un premier ministre» publié dans L’actualité.

 

Prix Hommage

Un jury formé d’anciens présidents et présidentes de la FPJQ vient d’attribuer le prix Judith-Jasmin Hommage à Claude St-Laurent. Le prix Hommage souligne la carrière exceptionnelle d’un journaliste québécois.

 

Brève présentation du récipiendaire du Prix Hommage

Pour le jury, Claude St-Laurent a consacré sa vie à l’information.

D’abord journaliste en presse écrite en province, ensuite à Québec puis à Montréal, c’est à titre de cadre à La Presse au début des années 70 qu’il a fait sa marque sur le journalisme francophone au Canada français.

La Presse s’est modernisée comme peu d’entreprises ont su le faire durant les années 70. Il fut à l’origine de l’expansion de sa couverture politique et internationale. C’est d’ailleurs grâce à son initiative si La Presse fut le premier quotidien francophone au Canada à ouvrir un poste de correspondant à Washington.

De La Presse, Claude St-Laurent est passé à la direction de la salle des nouvelles télévision de Radio-Canada où de 1982 à 2003, il bâtira la plus grande entreprise de presse francophone au Canada. Il a d’abord modernisé les méthodes de travail des journalistes en télévision, créant de nouveaux rendez-vous en information le matin et le midi puis en transformant complètement le bulletin de fin d’après-midi, le Montréal Ce soir.

C’est du reste à cause de ces transformations profondes qu’en 1990, Claude St-Laurent accède à la direction générale des programmes d’information. Il entreprendra dès son arrivée en poste la transformation de l’émission Le Point pour en faire après le Téléjournal un rendez-vous incontournable d’approfondissement de l’actualité d’ici et d’ailleurs.

En parallèle, il met en branle la création de nouvelles émissions en affaires publiques, La Facture, L’Épicerie, Justice, 5/5 et la modernisation d’anciens rendez-vous tels la Semaine Verte ou Second Regard. Mais toutes ces actions ne donnaient qu’un avant-goût de la plus grande réforme qu’il allait lancer, la création du Réseau de  l’information,  le RDI.

Au début des années 90, peu de Canadiens francophones estimaient possible la mise sur pied d’un réseau d’information continue, 24 heures sur 24, 365 jours par année. Si un tel réseau existait au Canada anglais, d’aucuns croyaient que le réseau français n’en avait ni les ressources non plus que les effectifs. Claude St-Laurent entreprit dès la fin de 1992 la construction du RDI avec une poignée de collaborateurs. Deux ans plus tard le RDI voyait le jour et ce fut un succès instantané fracassant les prévisions d’auditoires partout au Canada.

 

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