Voir les finalistes des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets 2024
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Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.
Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse.
En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.
Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.
En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.
Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.
Frédéric Zalac et au réalisateur Alex Shprintsen pour leur reportage intitulé « Taser : essai-choc » diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.
Sue Montgomery de la Gazette pour son reportage «Brothers Stand Accused».
Katia Gagnon de La Presse pour son reportage «Grandir à Montréal Nord».
Nancy Beaulieu de La Voix de l’Est pour sa nouvelle «De longues minutes d’angoisse».
Yves Boisvert de La Presse pour sa chronique «Je n’irai pas» à propos du film sur le drame de Polytechnique.
Esther Normand et Claudine Blais, pour leur reportage «Enviromondiale» diffusé à Radio-Canada.
Maxime Bergeron de La Presse pour son portrait «Qui est Michael Sabia?»
Normand Grondin et Emmanuel Marchand pour leur reportage «Cancer du sein: des tests erronés au Québec aussi» diffusé à Radio-Canada.
Le Prix Hommage est remis à Gilles Gariépy.
Gilles Gariépy occupe une place unique dans l’histoire contemporaine du journalisme au Québec. Il a, pendant quatre décennies, connu une solide carrière comme reporter et chroniqueur dans la presse écrite, et de cadre dans la presse électronique. Son apport au journalisme québécois a toutefois largement dépassé la seule pratique du métier: Gilles Gariépy a en effet contribué plus que tout autre à façonner l’organisme professionnel qui – deux générations plus tard – nous unit encore et nous réunit ici ce soir (lors de la remise du prix). Gilles a été, en 1969, le président-fondateur de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Son travail de construction avait commencé bien avant, pendant ces années de cogitation, de discussions et de débats qui ont mené à la transformation de l’Union canadienne des journalistes de langue française (UCJLF) en FPJQ. Il a notamment animé la fameuse tournée des régions du Québec qui a permis de faire passer le nombre de membres de quelques douzaines sous l’UCJLF à plusieurs centaines de journalistes dès la fondation de la FPJQ, grâce en particulier à un modus vivendi négocié avec les syndicats. Il faut dire qu’en matière d’organisation, Gilles s’était déjà fait la main quelques années auparavant. C’est en effet sous son impulsion qu’est née ce qui devait devenir la Presse étudiante nationale – qui, comme la FPJQ, a aussi franchi l’épreuve du temps. Il s’agissait de la première association indépendante de journaux étudiants, qui a remplacé «Les Escholiers Griffonneurs», un précurseur contrôlé par la direction des collèges classiques. Dans les deux cas, indéniablement, c’est un esprit analytique hors du commun et son approche toujours rationnelle qui lui ont permis de mener à terme ces projets novateurs. Ce qui ressort aussi, c’est la vision à long terme de Gilles, qui l’a toujours amené à inscrire le changement dans la continuité. Au plan de sa carrière professionnelle, mêmes constats. Et c’est sans surprise, que son principal champ d’intérêt dès son entrée dans le métier a été le secteur de l’éducation, si vital pour notre avenir collectif et pour un monde alors en pleine mutation et restructuration. Dans les années 60, Gilles a exercé son métier au Maclean’s français (l’ancêtre de L’Actualité), au Devoir et à La Presse. En 1973, il passe à la télé de Radio-Canada, d’abord comme rédacteur en chef des émissions d’affaires publiques Télémag et Le 60, puis à la radio de la SRC, comme cadre des émissions d’information, deux postes qui lui ont permis encore une fois de s’occuper du long terme. Car, pendant ses 17 années comme cadre, ce qui l’a le plus motivé dans ses fonctions, c’est de pouvoir embaucher et former de jeunes recrues. En Gilles Gariépy, nous rendons donc hommage ce soir à un des nôtres qui s’est taillé une place à part, une niche bien à lui, dans notre petit univers journalistique de la seconde moitié du XXe siècle.
La FPJQ a souligné les 20 ans de carrière de Claude Robillard au poste de secrétaire général, lors de son congrès 2009.
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