Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Une entrave à la Liberté de la presse ?

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Une situation problématique a été portée à l’attention de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Lors du 97e congrès de l’UPA tenu à Québec cette semaine, le média spécialisé en agriculture et agroalimentaire La vie agricole, a tenté de poser des questions à Marcel Groleau, le président sortant de l’organisme.  

L’un des collaborateurs de ce média, Claude Roy, était présent pour couvrir le discours de M. Groleau. Sur les lieux, il a appris qu’il était dorénavant interdit de filmer dans la salle de la plénière et que seul le point de presse pouvait faire l’objet d’une captation vidéo. 

Par la suite, M. Roy s’est fait demander s’il avait sa carte de la FPJQ. Comme il n’est pas membre de la Fédération, on lui a alors répondu qu’il n’avait pas la permission de poser des questions. Les mêmes questions ont par la suite été envoyées dans un courriel à l’UPA par l’éditeur et le directeur général de La Vie agricole, Yannick Patelli, qui lui est membre en règle de la FPJQ. 

Une chargée des relations de presse et des réseaux sociaux a par la suite répondu à M. Patelli, en lui indiquant que la période des questions était réservée aux journalistes et que M. Groleau ne souhaitait pas s’entretenir avec La Vie agricole. Elle a précisé que M. Patelli n’était pas membre de la FPJQ à titre de journaliste, mais comme éditeur, pour justifier le refus. 

« La situation est déplorable, M. Patelli est membre professionnel chez nous. La tendance de certaines organisations à vouloir choisir à qui ils parlent ou pas est très inquiétante », a dénoncé le président de la FPJQ, Michaël Nguyen. 

Même si elle est fortement recommandée, rappelons qu’aucune loi au Québec n’oblige un journaliste à détenir une carte de presse pour pratiquer le métier. Il est aussi possible d’obtenir la carte avec un statut de pigiste.

Distribuée dans toutes les fermes du Québec ainsi que dans les fermes francophones de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, La Vie agricole a plus de 20 ans et opère aussi depuis quelques années la webtélé www.lvatv.ca

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