Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Possible agression contre un journaliste à Shawinigan - « Inacceptable » dénonce la FPJQ

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Réjean Martin, journaliste du journal mensuel communautaire Le Bulletin de Mékinac, aurait été agressé par le promoteur immobilier François Veillette (photo). Les événements se seraient déroulés à la suite d’une conférence de presse du promoteur, tenue à Shawinigan, qui portait sur un projet de complexe immobilier.

Lors d’une entrevue individuelle, après la conférence, le journaliste a questionné M. Veillette sur la possibilité que les policiers interviennent, comme ça avait été le cas par le passé dans un dossier à Trois-Rivières. La question aurait provoqué la colère du promoteur. Ce dernier aurait alors tenté de mettre littéralement le pied au derrière du journaliste.

« Il m’a poursuivi et il a tenté de me frapper le derrière. Il m’a atteint le mollet. En entendant le mot police, il m’a dit de sortir. Il m’a poursuivi jusqu’à la porte en tentant de me frapper. Je suis assez ébranlé présentement. C’est ma première fois en carrière que je vois ça », a commenté le journaliste Réjean Martin à L’Hebdo du St-Maurice.

Michaël Nguyen, le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), a réagi lorsqu’il a été avisé de la situation. « Toute attaque envers les journalistes est inacceptable, et celles physiques le sont encore moins. Les tribunaux ont déjà dénoncé la violence physique envers les journalistes et si M. Martin décide de porter plainte, la FPJQ sera derrière lui ».

« Il s’agit d’une atteinte au droit du public à l’information et les journalistes doivent pouvoir faire leur travail sans crainte d’être atteints dans leur intégrité physique ou psychologique. Le geste qu’aurait posé M. Veillette est inexcusable. Si M. Veillette juge que le journaliste a erré dans son travail, il peut se référer aux instances prévues à cet effet, comme le Conseil de presse » explique Marc-André Pelletier, président de la section régionale Mauricie – Centre-du-Québec de la FPJQ.

M. Martin va étudier la possibilité de porter plainte aux policiers pour voies de fait.

Un article du Nouvelliste relate aussi l'événement.

(Photo courtoisie Le Nouvelliste)

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