Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

La FPJQ réagit au refus de la CAQ de se prononcer sur une motion

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Montréal, le 15 mars 2023 – Hier après-midi, à l’Assemblée nationale du Québec, une motion sans préavis pour reconnaître l’importance de la liberté de la presse a été déposée par Monsef Derraji, député libéral de Nelligan et leader parlementaire de l'opposition officielle. 

La motion en question affirme: « Que l'Assemblée nationale déclare que la liberté de la presse est un fondement de toute société démocratique. Qu'elle rappelle l'importance pour tout membre de l'Assemblée nationale d'éviter de remettre en cause ce principe en s'attaquant personnellement à des journalistes, des médias ou aux membres de la Tribune de la presse. »

La motion n’a cependant pas été adoptée, les élus de la Coalition avenir Québec ayant refusé de se prononcer, sans même en expliquer les raisons. « Nous avons été consternés de voir que la CAQ a rejeté la motion que nous avons déposée », a indiqué avec déception M. Derraji.

Pour la FPJQ, cette décision de la CAQ est un dangereux précédent, car la liberté de la presse protège les démocraties des dérives du pouvoir. « De refuser de la reconnaître montre à quel point le gouvernement en place tient à préserver son image. Si les parlementaires n’ont rien à cacher, pourquoi alors refuser d’appuyer la motion ? » s’est interrogé Michaël Nguyen, président de la FPJQ. 

« Les journalistes font des enquêtes et l’histoire démontre que leur travail a mené à des changements sociétaux. On n’a qu’à se rappeler le scandale des commandites ou encore la corruption dans l’industrie de la construction, qui avait mené à la Commission Charbonneau », a illustré le président Nguyen. 

 « Pour travailler à la protection de la liberté de la presse, nous invitons le gouvernement et le conseil des ministres à améliorer la performance du gouvernement en matière de transparence et d'accès à l'information, a ajouté le vice-président de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne. C'est un enjeu que les élus aiment bien balayer sous le tapis, il n'en demeure pas moins qu'en matière de transparence et d'accès à l'information, le gouvernement du Québec a beaucoup de pain sur la planche pour améliorer ses pratiques. » La FPJQ tient aussi à rappeler le rôle essentiel des médias et des journalistes dans le contexte actuel, où la désinformation se multiplie et cause de nombreux ravages dans la sphère publique.

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