Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Débat des chefs en anglais : La FPJQ demande au Conseil de presse d'évaluer s'il y a eu un manquement déontologique

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec souhaite saisir le Conseil de presse du Québec concernant un événement survenu lors du débat des chefs fédéraux du 9 septembre dernier, diffusé entre autres au Québec et organisé par un consortium de médias formé de APTN News, CBC News, CTV News et Global News. Toutes ces organisations de presse oeuvrent au Québec et se soumettent à des règles déontologiques sur le journalisme.

Lors du débat des chefs, la modératrice Shachi Kurl, qui n’est pas journaliste, mais présidente de la maison de sondage Angus Reid, a posé une question (en anglais) au chef du Bloc québécois : « Vous niez que le Québec a un problème de racisme, pourtant vous défendez des législations comme les projets de loi 96 et 21, qui marginalisent les minorités religieuses, les anglophones et les allophones. Le Québec est reconnu comme une société distincte. Mais pour ceux hors de la province, s’il vous plaît expliquez-leur pourquoi votre parti soutient aussi ces lois discriminatoires » (traduction libre).

La modératrice Mme Kurl a ensuite affirmé que la question avait été autorisée (vetted) par le consortium de médias.

La FPJQ souhaite que le CPQ se penche sur le choix du consortium de médias de choisir une personne qui n’est pas journaliste afin de modérer le débat, malgré une tradition bien ancrée dans les débats des chefs. Ce choix pourrait donner l’impression que la modératrice était journaliste et ainsi mener à une confusion auprès du public.

La FPJQ souhaite aussi que le CPQ se penche sur la question posée au chef du Bloc québécois, à savoir si elle respecte les règles de déontologie journalistique (qualité de l’information, présentation de l’information, respect des personnes et des groupes), ayant été approuvée par les organismes de presse chapeautant le contenu du débat des chefs.

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