Prix Judith-Jasmin 2021

Prix Judith-Jasmin 2021

 

Les inscriptions pour l'édition 2021 du Prix Judith-Jasmin sont maintenant fermées.

Découvrez les lauréats et lauréates de l'édition 2020.

La FPJQ annonce l’ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Judith-Jasmin 2021, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec.

Un prix de 500$ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000$ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

Affaires et Économie

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique à caractère économique, que ce soit des portraits d'entrepreneurs ou d'entreprises, des actualités économiques, des analyses financières sur des sujets comme les finances personnelles, l’immobilier, les nouvelles technologies, la croissance économique, etc. On peut retrouver dans cette catégorie toute nouvelle traitant d’autres sujets si elles sont présentées sous un angle économique.

Arts et Culture

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui fait état de l’actualité culturelle, comptes rendus de spectacles, d’expositions, etc., et ce, dans tous les domaines artistiques, les portraits d’artistes, ainsi que les reportages de service, qui s’adressent aux consommateurs et qui traitent de gastronomie, de mode, d’architecture, de design, de voyage, de tourisme, etc.

Enquête

Cette catégorie comprend tout reportage considéré comme un dossier de fond, qui a nécessité des recherches approfondies, sur une longue période et qui fait appel à plusieurs sources. L’enquête est un genre journalistique qui vise généralement à révéler à la population des réalités cachées d’intérêt public. L’enquête exige parfois l’utilisation de moyens clandestins.

Faits divers et affaires criminelles

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique rapportant un fait divers, les comptes rendus des affaires judiciaires, lors de procès ou autrement, des entrevues ou portraits de magistrats, de policiers, d’avocats, de victimes ou de criminels, etc.

Grand reportage

Cette catégorie comprend tout reportage de grande envergure, au pays ou à l’étranger. Le grand reportage est un genre journalistique qui permet de mettre en évidence le travail de terrain qui mène à la découverte de faits de société qui échappent au flot quotidien des nouvelles ou des crises qui font l’événement.

Local et Régional

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique produite par un média local ou régional ET portant nécessairement sur un sujet local ou régional.

Opinion

Cette catégorie comprend les éditoriaux, les chroniques, les billets, les commentaires, les analyses et les caricatures.

Politique et Enjeux de société

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui traite de politique municipale, provinciale, fédérale, ou internationale, de couverture électorale, de débats, des entrevues ou portraits de politiciens ou de hauts fonctionnaires, ainsi que la couverture des décisions politiques, et leur impact sur la population ainsi que de toute nouvelle qui se rapporte aux grandes questions et tendances sociales, par exemple l’aide médicale à mourir, l’immigration et les revendications des différents groupes de pression.

Sciences et Environnement

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique traitant de tous les aspects de la science au sens large et de toute nouvelle qui se rapporte à l’environnement.

Sports

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique relatant les nouvelles sportives, des portraits d’athlète ou d’équipes, des comptes rendus ou analyses de match, que ce soit concernant le sport amateur ou professionnel.

Grand prix
Le Grand Prix récompense LE reportage de l’année au Québec. C’est celui qui a marqué les esprits, alimenté les conversations et fait bouger les choses, que ce soit dans une petite communauté, dans l’ensemble de la province, du pays, ou sur la scène internationale.

Conditions de participation :

  • Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres. Devenir membre.
  • Vous pouvez déposer un maximum de six candidatures, incluant les oeuvres conjointes signées par plusieurs journalistes.
  • Un même reportage ne peut-être soumis dans plusieurs catégories.
  • L’œuvre soumise doit avoir été publiée ou diffusée au cours de l’année 2021.
  • Une œuvre signée par plusieurs journalistes est acceptable dans la mesure où on ne peut dissocier les contributions de chacun. Les candidatures conjointes doivent être incluses dans le maximum de six candidatures déposées.
  • L’œuvre doit être soumise par son auteur ou par la direction de l’information du média qui l’a publiée ou diffusée.
  • Un jury peut changer un reportage de catégorie, s'il le juge approprié.
  • Une série peut être considérée comme une seule œuvre. Le terme « série » désigne une œuvre journalistique sur un même sujet qu’on fait paraître en plusieurs tranches. Ce n’est pas le suivi d’un événement. Il s’agit d’une idée de reportage qui sera explorée sous quelques angles précis déterminés à l'avance. Un journaliste qui ferait une série de portraits ne peut soumettre tous ses articles, une saison de podcast n’est pas une seule oeuvre et la COVID-19 ne peut être considérée comme un seul sujet. Nous vous demandons de soumettre un texte principal, celui sur lequel vous serez évalué. Dans la lettre de présentation, vous pourrez expliquer le contexte ou le concept dans lequel l’œuvre s’inscrit. Vous pouvez ajouter les hyperliens pour les autres articles en complément au besoin.
  • Un membre du conseil d'administration de la FPJQ n'est pas autorisé à poser sa candidature.

Procédure :

Remplir le formulaire d’inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder)

Joindre chaque texte au formulaire d’inscription dans la catégorie appropriée (pour les documents plus lourds, par exemple, les grands reportages ou des baladodiffusions, joindre au formulaire d'inscription l'adresse URL d'un lien WeTransfer ou Dropbox avec les reportages soumis).

Produire une note d’au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l’œuvre

Coût de participation : 35$  pour chacune des candidatures déposées

Nouvelle date limite : lundi 7 mars 2022 à 18h

Les candidatures retardataires ne seront pas considérées.

Les critères d'évaluation :

  • Pertinence du sujet (10 points)
  • Intérêt public du sujet (10 points)
  • Originalité / caractère inédit du sujet (10 points)
  • Qualité de la recherche (15 points)
  • Diversité des sources (5 points)
  • Fiabilité des sources (10 points)
  • Structure narrative / qualité de l'écriture (15 points)
  • Clarté de l'oeuvre (10 points)
  • Mise en valeur du contenu par le format (5 points)
  • Impact de l'œuvre sur la société (10 points)

Total 100 points

 

Qui était Judith Jasmin

Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.

Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse

En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.

Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.

En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.

Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.

Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2018

Le Gala des Grands prix du journalisme se déroulait le 5 mai 2019 au Théâtre Gesù, à Montréal. Cette soirée, animée par Jean-René Dufort, rassemblait une dizaine d’organisations qui célèbrent l'excellence en journalisme, en remettant des prix et des bourses.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a dévoilé à cette occasion les lauréats de la 43e édition de remise du prix Judith-Jasmin. Ce prix honore les meilleures œuvres journalistiques de l'année au Québec, tous médias confondus.

GRAND PRIX

La présidente du jury, Gisèle Gallichan, a décerné le Grand prix Judith-Jasmin à Anne Panasuk et Sonia Desmarais, de Radio-Canada (Enquête) pour leur série « Histoires d’enquête : chemin de croix », qui comprend le reportage « Les Oblats : régner sur les âmes et les corps ». La présidente a choisi les lauréates du Grand prix parmi tous les reportages soumis.

Mot de la présidente du jury :

« Anne Panasuk et Sonia Desmarais remportent le Grand prix parce qu’elles ont contribué, de façon déterminante, au réveil de la population du Québec, jusqu’à nos jours ignorante et passive, au sujet des Premières nations de la province, particulièrement celles du Nord. Leur reportage de l’automne dernier, intitulé « Les Oblats : régner sur les âmes et les corps » a révolté tout le monde et obligé le clergé québécois à reconnaître le comportement abject de ses représentants et à exprimer un début de repentir pour le camouflage complice qu’il a exercé.
Madame Panasuk remporte le prix non seulement pour ce reportage mais pour tout l’intérêt qu’elle a porté et le travail qu’elle a consacré, pendant quatre années, à l’Histoire et aux histoires dramatiques vécues par les femmes, enfants et hommes des nations atikamekws et innues. Elle a déposé huit balados qui nous font revivre ses différents reportages au fil des ans mais qui, surtout, nous font ressentir profondément ce qu’elle a personnellement ressenti avant d’agir professionnellement avec les informations qui lui parvenaient, année après année… Elle a appelé cela « Histoires d’enquête : chemin de croix ». C’est tout cet ensemble jusqu’aux révélations sur les Oblats, un travail colossal d’une valeur inestimable pour la société, qui lui mérite le Grand prix Judith-Jasmin 2018. »

 

ARTS, CULTURE ET ART DE VIVRE 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Arts, Culture et Art de vivre », est décerné à T'Cha Dunlevy, de Montreal Gazette, pour la série « SLAV: Whose songs are these to sing ? »

Mot du Grand jury :

« T’Cha Dunlevy a audacieusement et courageusement questionné la société québécoise tout entière sur le sujet hautement sensible de l’appropriation culturelle. Dès la fin novembre 2017, il est allé au fond des choses et a identifié les enjeux dans leur aspect le plus névralgique. Forçant la réflexion, il a attiré l’attention de tous les autres médias qui, à leur tour, ont pris conscience et connaissance plus approfondie des raisons du débat. Il a démontré que des chroniques culturelles opiniâtres peuvent faire progresser la réflexion de toute la société sur un sujet jusque-là négligé. »

 

SPORTS 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Sports », est décerné à Jean-François Tremblay, de La Presse, pour « Une année cauchemardesque »

Mot du Grand jury :

« Ce document a permis de prendre la mesure de ce que l’appât futile du gain et les interventions inappropriées des autorités d’une ligue de hockey récréatif, impulsées par la hargne de parents «gérants d’estrade», peuvent infliger comme dommages sur l’enthousiasme d’un enfant qui veut pratiquer ce sport, en dépit d’un léger handicap. Il fait appel à la conscientisation des officiers du hockey mineur québécois dont on a constaté l’insouciance dans ce récit; il fait aussi et surtout appel à la conscientisation des parents spectateurs qui ne s’aperçoivent pas des effets dévastateurs que leur attitude et leurs agissements causent aux jeunes joueurs et joueuses qui veulent participer à une activité sportive, à l’abri d’une compétition malsaine. »

 

JUSTICE ET FAITS DIVERS 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Justice et Faits divers », est décerné à Philippe Teisceira-Lessard, de La Presse, pour « Heurtée par la police, pas d'enquête »

Mot du Grand jury :

« Il aura fallu la publication de cet article en juin, pour que le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) ouvre une enquête au sujet de l’Inuite Maina Aculiak, affligée de troubles mentaux, heurtée volontairement, deux mois plus tôt, par un véhicule de police à Umiujaq au Nunavik. Ce reportage illustre de façon flagrante les failles règlementaires et celles des procédures policières qui nuisent à l’application d’une justice équitable pour tous. Sans cette intervention journalistique, le cas de Maina Aculiak serait demeuré totalement ignoré et aucun questionnement n’aurait été soulevé. Il est pertinent d’ajouter qu’un autre article, du même auteur, deux mois plus tard, a permis de retracer Mme Aculiak, perdue dans Montréal où elle avait été hospitalisée ; cet autre reportage a remis en question certaines pratiques du SPVM qui a paru intransigeant à l’égard d’une Inuite sans repères dans la métropole. Les autorités municipales ont demandé une enquête. »

 

AFFAIRES ET ÉCONOMIE 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Affaires et Économie », est décerné à Marie-Eve Fournier, de La Presse, pour « Les secrets de la nouvelle facture des pharmaciens », « Deux prix, même pharmacie » et « Des coûts d’assurance qui explosent »

Mot du Grand jury :

« Cette série de trois reportages, publiés en décembre 2018, a permis de débusquer une pratique révélatrice sur les honoraires des pharmaciens, que les Québécois devaient et méritaient de connaître. Les pratiques mystérieuses que Marie-Eve Fournier a mises en lumière interpellent l’association et l’ordre professionnel concernés et le gouvernement qui a signé les ententes. Ce travail journalistique nécessitait une recherche méticuleuse, pugnacité et ténacité. Marie-Eve Fournier l’a accompli en rendant les informations facilement compréhensibles. »

 

SCIENCE, ENVIRONNEMENT ET SOCIÉTÉ 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Sciences, Environnement et Société », est décerné à Jessica Nadeau et Marco Fortier, du Devoir, pour leur série de cinq reportages sur les violences sexuelles dans les écoles

Mot du Grand jury :

« Cette série de cinq reportages percutants, publiée fin mars et début avril 2018, a démontré que la violence sexuelle chez les enfants, les pré-adolescents et adolescents était banalisée au niveau institutionnel. Ces reportages ont dérangé mais laissé une empreinte durable. Jessica Nadeau et Marco Fortier ont abordé avec succès ce sujet corrosif et exceptionnellement inquiétant de la violence sexuelle chez nos plus jeunes. Ce faisant, ils nous ont fait prendre conscience de ce que devient notre société. C’était un sujet pénible à aborder mais son traitement était tout aussi nécessaire que désagréable. »

 

POLITIQUE 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Politique », est décerné à Marie-France Bélanger et Yanic Lapointe de Radio-Canada (Enquête), pour « Les dessous de la ville du bonheur »

Mot du Grand jury :

« Ce reportage a mis en lumière la toxicité de certains petits potentats qui sévissent dans des municipalités en périphérie des grands centres et dans les régions éloignées. Ce sont de petits milieux et les confidences sont conséquemment très difficiles à obtenir. La patience, la ténacité, et l’ingéniosité de l’équipe de reportage pour assurer la protection des sources, a fini par faire sortir la vérité au grand jour. Et les langues se sont ensuite déliées, déclenchant des enquêtes gouvernementales et la mise sous tutelle de la Ville de Chambly. »

 

ENQUÊTE 

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Enquête», est décerné à Monic Néron et Émilie Perreault de Cogeco Média 98,5 ainsi qu’Améli Pineda, du Devoir pour leurs reportages « Affaire Rozon : 10 femmes témoignent à visage découvert » et «Allégations de nature sexuelle: Gilbert Rozon visé par neuf femmes »

Mot du Grand jury :

« Le jury veut ici souligner le travail de deux médias qui, pendant plusieurs mois, ont uni leurs efforts, au-delà de la concurrence, pour ne considérer que l’importance et la valeur de l’information.  Les deux médias, avec le poids de leurs publics (lecteurs et auditeurs) respectifs, ont réussi à obtenir des témoignages à visage découvert qui ont ébranlé les colonnes du temple et déchu de son piédestal un puissant personnage. Le mouvement #MoiAussi en sol québécois en est essentiellement tributaire. »

 

MÉDIAS LOCAUX ET RÉGIONAUX

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Médias locaux et régionaux », est décerné ex-aequo à Élyse Allard, de Radio-Canada Mauricie- Centre-du-Québec, pour la série « À bas les tabous » et Geneviève Proulx et Marie-Ève Lacas, de Radio-Canada Estrie, pour « Raïf Badawi: rêver de liberté »

Mot du Grand jury :

« Le jury a voulu souligner l’excellent travail sur deux projets innovants. De part et d’autre, les journalistes ont, par des trouvailles de présentation et de structure de reportages, captivé leurs auditoires respectifs et, dans un cas, au-delà des frontières, sur des sujets d’actualité. Elles ont alimenté les conversations, la réflexion, et une meilleure prise de conscience des sujets traités. Dans le cas de la bande dessinée narrée sur Raïf Badawi, elle rend accessible une information complexe d’envergure internationale. »

 

GRAND REPORTAGE

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Grand reportage », est décerné à Isabelle Hachey, de La Presse, pour « La révolution du Rojava »

Mot du Grand jury :

« Isabelle Hachey s’est exposée à un danger personnel considérable en zone de guerre syrienne. Son audace et son ingéniosité nous ont permis de mieux connaître et comprendre les activités de l’État islamique qui s’y déroulent. Elle tenait surtout à nous faire découvrir la région du Rojava qui échappe au pouvoir de Bachar el-Assad et nous avons pu réaliser qu’il y a, dans ce coin du globe, une lueur d’espoir pour la démocratie dans l’ombre de la dictature. Sa quête inspirante nous a fait percevoir un féminisme qui s’affirme dans l’environnement hostile du contexte islamique. »

 

OPINION

Le prix Judith-Jasmin dans la catégorie « Opinion », est décerné à François Cardinal, de La Presse, pour « Ne pas forcer les cœurs, plutôt les gagner »

Mot du Grand jury :

« Les stéréotypes et l’intolérance font régulièrement surface dans le débat social sur l’immigration. Cet éditorial de François Cardinal a voulu apaiser la polémique. Faisant sien un propos de Gérald Godin, il a cherché à placer ses lecteurs sur la voie de la compréhension et de l’acceptation des différences, hors de l’affrontement des opinions sur les signes religieux et la réduction des seuils d’immigration. À l’heure où les citoyen-ne-s se demandent si l’on peut être accueillants sans risquer la dilution de sa propre identité culturelle, cette mise en perspective du débat nourrit une sage réflexion. En abordant avec précision et délicatesse ce sujet, il a mené à conclure que la somme de nos communautés culturelles sera plus élevée que celle de nos simples individualités. »

Les liens de tous les reportages finalistes se trouvent ici.

 

Jurys

Un Premier Jury et un Grand Jury ont été formés pour choisir les finalistes et lauréats de toutes les catégories.

Composition du Grand Jury :

Gisèle Gallichan, présidente du jury, journaliste indépendante

Marcel Gagnon, journaliste retraité, TVA Sherbrooke

Jan Ravensbergen, journaliste retraité, Montréal Gazette


Composition du Premier jury :

Éric Thomas, directeur pour le Canada, AFP

Sandrine Rastello, chef de bureau, Bloomberg

Catherine Crépeau, journaliste pigiste

Marie-Claude Ducas, journaliste pigiste - chroniqueuse Médias

Julie Fortier, responsable éditoriale, Naître et Grandir

Pierre-Yvon Bégin, journaliste à la retraite

Gilles Morin, journaliste et enseignant à l’Université Laval retraité

Sarah-Eve Charland, journaliste à L’Oeil régional

Denis-Martin Chabot, journaliste pigiste

Geneviève Doray, rédactrice en chef, Naître et Grandir

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