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Postes abolis à la Commission d’accès à l’information : nous n’allons pas dans la bonne direction

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Le président de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne, réagit à la confirmation par le ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements, Jean-François Roberge, le 6 juin, d'une abolition de postes à la Commission d’accès à l’information.

Crédit photo : Sylvain Roy-Roussel / Radio-Canada

Le ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements, Jean-François Roberge, a confirmé l’abolition d’une vingtaine de postes à la Commission d’accès à l’information, lors de son passage à l’émission Tout un matin, sur les ondes d’ICI Première, vendredi matin, comme le rapporte Stéphane Bordeleau de Radio-Canada dans un article publié par la suite. 

« L’accès à l’information est l’un des piliers d’une démocratie en santé. Or, il est troublant d’apprendre que la Commission d’accès à l’information (CAI) doit procéder à des abolitions de postes alors que c’est justement le contraire dont nous avons besoin. Il est légitime de se demander maintenant si le gouvernement du Québec ne cherche pas délibérément à affaiblir la transparence et l’accès à l’information », soutient le président de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne.

« Les indices s’accumulent et nous n’allons pas dans la bonne direction. Comme d’autres avant lui, ce gouvernement refuse de réformer une loi sur l’accès à l’information complètement désuète. Ce même gouvernement travaille également en catimini pour affaiblir l’accès avec un recours juridique dont les conséquences pourraient être catastrophiques. Et nous apprenons maintenant que la CAI se voit imposer des compressions budgétaires importantes, lesquelles visiblement affecteront sa capacité à jouer son rôle de chien de garde. Il est de plus en plus difficile de croire à de simples coïncidences », ajoute M. Champagne.

« La réponse du ministre Jean-François Roberge, responsable de l’accès à l’information, est tout aussi troublante, signale Éric-Pierre Champagne Il répète la même cassette en affirmant qu’il privilégie la diffusion proactive des documents par les différents ministères plutôt que de réformer la loi. C’est comme si le gouvernement disait qu’il n’a pas besoin de limites de vitesse sur les routes parce que le public sait que la vitesse tue.»

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