Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Les tests de Meta pour bloquer des contenus d'informations au Canada ont débuté, la FPJQ réagit

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Après avoir menacé de bloquer le partage des nouvelles des médias canadiens sur les plateformes de Facebook et d'Instagram, Meta, la compagnie mère, a commencé à effectuer des tests en ce sens, affectant le contenu disponible pour certains utilisateurs sur ses plateformes au Canada. En décembre dernier, la Chambre des communes avait adopté le projet de loi C-18 malgré le chantage des superpuissances numériques. Meta souhaite maintenant appliquer de la pression sur les sénateurs pour que la législation, présentement à l’étude par la chambre haute du Parlement canadien, ne soit pas entérinée dans sa forme actuelle.

Pour la FPJQ, cette décision de l’entreprise américaine est dangereuse pour la démocratie canadienne et elle risque d’amplifier le phénomène des fausses nouvelles en ligne. « En choisissant de mettre ses menaces à exécution, Meta a dévoilé son jeu : celui d’une entreprise étrangère qui se fiche du droit du public à l’information et qui ne recherche que le profit, même s’il se fait au détriment de la démocratie. Meta est conscient que la désinformation est plus payante et a fait son choix. L’État ne peut pas et ne doit pas plier devant cette entreprise, j’appelle le Sénat à accélérer le processus pour que le projet de Loi C-18 soit mis en place le plus rapidement possible, afin de protéger notre souveraineté face aux géants du numérique », a demandé Michaël Nguyen, président de la FPJQ.

« N’oublions pas que pendant que Meta bloque des nouvelles légitimes produites par des médias québécois et canadiens reconnus, la désinformation se poursuit sur les plateformes de l’entreprise, enchaîne le vice-président de la FPJQ Éric-Pierre Champagne. Chaque jour, les fausses nouvelles se multiplient sur des sujets cruciaux pour la société. Et Meta empoche d’importants revenus publicitaires, fait trop peu pour contrôler la désinformation, et rechigne à partager une infime partie de ses immenses profits pour assurer la pérennité des médias d’ici. »

Débusquer de fausses informations sur les réseaux sociaux

Si vous êtes témoin de publications relayant de fausses nouvelles ou de la désinformation sur Facebook et Instagram, nous vous invitons à transmettre une capture d'écran et le lien URL associé à l'adresse courriel : infolettre@fpjq.org.

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