Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Les journalistes ne sont plus invités à la Conférence des évêques catholiques du Canada

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La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) déplore que les journalistes n’aient pas été invités, comme c’était le cas par le passé à l'assemblée plénière annuelle de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), qui se déroulera à Cornwall, en Ontario, du 26 au 29 septembre. Les journalistes seront plutôt conviés à une conférence de presse en ligne qui se déroulera le jeudi 29 septembre, à la toute fin des délibérations. 

Après avoir tenu cette assemblée annuelle en présentation virtuelle lors des deux dernières années en raison de la pandémie, près de 90 évêques seront réunis en présentiel pour aborder plusieurs thèmes. Contrairement aux observateurs qui sont de retour après deux ans d’absence, les journalistes ne pourront pas participer à l’assemblée plénière de la CECC. La décision leur a été communiquée à la fin de la semaine dernière.  

« Étant donné que les évêques ne se sont pas rencontrés en personne ces deux dernières années, ils ont vraiment besoin de temps pour discuter des problèmes entre eux. C’est pourquoi il n’y aura pas de sessions ouvertes aux médias », selon les explications de Neil MacCarthy, le directeur des communications de l’archidiocèse de Toronto. 

Selon le journaliste et membre de la FPJQ François Gloutnay, qui couvrait les rencontres publiques annuelles de cette Conférence depuis 2015, la CECC n’a pas cessé de resserrer les règles auxquelles doivent se soumettre les deux ou trois journalistes qui se présentent aux assemblées plénières. 

Le président de la FPJQ, Michaël Nguyen a déploré la situation et estime qu’en raison des abus passés de représentants de la religion catholique au Canada, la CECC aurait intérêt à se montrer plus ouverte envers les journalistes au pays. 

« Il s’agit là d’une question de transparence. Depuis toujours, une session était ouverte aux médias et l’explication donnée ne tient pas la route. Il est difficile de voir en quoi une session médiatique empêcherait les évêques de converser entre eux. J’invite donc les responsables à reconsidérer leur position, toute la population et le journalisme en sortiraient gagnants », a déclaré le président Nguyen.

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