Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Le journaliste Michaël Nguyen agressé au palais de justice

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) dénonce vivement l’agression subie par son président au palais de justice de Montréal, alors qu’il exerçait ses fonctions de journaliste judiciaire. 

« Une attaque contre un journaliste est une attaque contre les libertés de presse et d’expression, des piliers de notre démocratie et des droits fondamentaux», a déclaré Marie-Ève Martel, administratrice de la FPJQ.

L’agression est survenue ce mercredi 4 novembre, alors que Michaël Nguyen, journaliste au Journal de Montréal couvrait le procès de Christophe Villeret, reconnu coupable de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une adolescente de 15 ans.

À la sortie de la salle d’audience, alors que M. Nguyen et des collègues attendaient dans la zone média pour le photographier, il s’est approché du journaliste et lui a asséné un violent coup de pied à la jambe. L’intervention immédiate des constables spéciaux a mis fin à l’agression.

Le journaliste Nguyen a immédiatement porté plainte, comme tout journaliste doit le faire en cas d’agression. Il ne faut jamais passer l’éponge sur de tels actes qui visent à étouffer le droit du public à l’information.

Au cours des derniers mois, plusieurs journalistes ont été victimes d’actes de harcèlement ou d’intimidation pendant qu’ils faisaient leur travail. Il s’agit d’actes criminels.

« Dans notre métier, il arrive régulièrement que les gens nous en veulent de couvrir les causes judiciaires les impliquant, eux ou leurs proches. La justice est publique et doit le demeurer pour maintenir la confiance de la population envers cette institution qui constitue l'un des fondements de la démocratie, tout comme la liberté de presse et l’accès à l’information. », ajoute Mme Martel.

 

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