Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

La section Outaouais de la FPJQ réagit aux suppressions de poste chez CN2i

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Gatineau, le 5 avril 2023 —La FPJQ Outaouais est inquiète de la centaine de postes qui pourraient disparaître aux Coops de l’information (CN2i) dont fait partie Le Droit.

Ce virage numérique rime avec la fin de l’édition papier et de plusieurs bons emplois. Elle espère que les effets seront les plus limités possibles pour ses membres. Bien que ce virage soit prévu depuis un moment, il demeure préoccupant pour l’avenir des médias régionaux.

« La fin du papier représente une grande perte pour Ottawa et Gatineau, alors que Le Droit était l’un des derniers journaux régionaux à être encore imprimé, après la fin de l’hebdomadaire La Revue en 2018. Cela coïncide également avec le 110e anniversaire du Droit. Cette transformation témoigne donc de l’évolution du modèle d’affaires de plusieurs médias au cours du dernier siècle. Je tiens à exprimer mon soutien aux employés qui seront touchés par la fin de l’impression », mentionne le président de la FPJQ Outaouais, Gabriel Le Marquand Perreault.

Pour le président de la FPJQ, Michaël Nguyen, ces coupures représentent le besoin d’actions concrètes de la part du gouvernement fédéral.

« Comme dans la plupart des pays, les versions imprimées des médias disparaissent à tour de rôle afin de réduire les coûts de distribution pour les médias. Bien qu’il s’agisse de l’application d’une décision qui était prévue depuis un certain temps, qui se fera de manière ordonnée par CN2i, ça démontre l’urgence d’aller de l’avant avec le projet de loi C-18, afin de rétablir un équilibre financier, a indiqué Michaël Nguyen, président de la FPJQ.

«La législation, qui obligerait les géants du numérique à négocier des ententes avec les entreprises médiatiques pour le partage de leurs contenus informatifs, est un outil qui permettrait aux entreprises de presse canadienne de continuer leur mission d’informer toute la population avec des nouvelles fiables et vérifiées. Depuis déjà trop longtemps, les revenus des entreprises de presse d’ici sont vampirisés par les géants technologiques américains, causant des dommages, parfois irréparables », a déclaré le président de la FPJQ.


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À propos de la FPJQ Outaouais

La section régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) regroupe une soixantaine de professionnels de différents médias.

 

 

 

 

 

 

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