Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Journalistes arrêtés par la GRC : « excessivement troublant », jugent la FNCC-CSN et la FPJQ

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Montréal, le 25 novembre 2021 – L’arrestation de deux journalistes canadiens, Amber Bracken et Michael Toledano, par la Gendarmerie royale du Canada, leur incarcération et leur mise en accusation constituent des événements « excessivement troublants », estiment la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN) et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

« Il est stupéfiant qu’une telle situation prenne place, ici, chez nous, alors que ce pays se targue d’en être un où la liberté de presse est sacrée et liée à l’idée même de démocratie, dénonce la présidente de la FNCC–CSN, Annick Charette. Rien n’interdit à un journaliste de pratiquer son métier au milieu du chaos ; il est même impératif qu’il puisse le faire, c’est sa raison d’être. Amber Bracken et Michael Toledano doivent retrouver tous leurs droits. Au nom de la protection d’une presse libre et professionnelle, les accusations à leur endroit doivent être abandonnées. »

« Ces arrestations sont inacceptables, déplore le président de la FPJQ, Michaël Nguyen. Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans craindre d’être arrêtés et de se faire saisir leur matériel, surtout au Canada. Les autorités ont un pouvoir discrétionnaire et j’espère qu’ils sauront l’utiliser à bon escient malgré les gestes déplorables qui ont malheureusement déjà été posés à l’égard d’Amber Bracken et de Michael Toledano. »

À propos

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit 300 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

La FPJQ défend la liberté de la presse et le droit du public à l’information. Elle rassemble environ 1600 journalistes dans plus de 250 médias écrits et électroniques. C’est ce qui en fait la principale et la plus représentative organisation journalistique au Canada.

(Photo courtoisie News WWC)

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Pour renseignements :

François L’Écuyer

Service des communications de la CSN

Cell. : 514 949-8973

francois.lecuyer@csn.qc.ca

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