Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Les avis publics ne seront plus publiés dans les journaux de la MRC des Maskoutains

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Lors de la séance du conseil des maires de la MRC des Maskoutains, le 13 octobre dernier, des changements ont été proposés sur la diffusion des avis publics, révèle le Courrier de Saint-Hyacinthe.

Il a été décidé que ses avis paraîtront désormais sur le site Web de la MRC et qu’ils seront aussi affichés sur un babillard dans l’édifice abritant le conseil, situé à Saint-Hyacinthe. Dans certains cas, lorsque jugés essentiels, ils pourront aussi être publiés dans les municipalités de la MRC ou dans les journaux régionaux.

Francine Morin, le préfet de la MRC a expliqué la décision en mentionnant que ce n’était pas facile de publier dans les journaux avec les dates de tombées à respecter. « On manque de personnel. Ce qui nous amène à cette décision, c’est la modernité ». La Loi 122 adoptée en 2017 par l’Assemblée nationale du Québec retirait l’obligation pour les municipalités et les MRC de diffuser tous les avis publics dans les journaux.

La publication de ces avis publics permet aux petits hebdos régionaux de survivre dans un écosystème de plus en plus difficile, estime la FPJQ, qui est déçu par cette décision. « Il est illusoire de penser que les citoyens vont se rendre massivement sur les sites Internet des municipalités pour consulter ces avis publics. Excepté une minorité de citoyens qui s'informent régulièrement et assidument sur les affaires publiques, la majorité prend connaissance de ces avis en feuilletant leur hebdomadaire », a dénoncé Marie-Ève Martel, la vice-présidente de la FPJQ.

Laisser à une organisation le soin de publier un avis public dans les journaux lorsqu'elle le juge essentiel ne sert pas la démocratie et les intérêts de la population, ajoute la FPJQ-Montérégie. « Cela laisse plutôt place à l'interprétation. Il faut laisser le soin aux citoyens de juger de ce qui est essentiel en leur permettant d'avoir facilement accès aux informations qui peuvent avoir des répercussions directes sur eux. Et cela passe par la diffusion des avis publics dans les médias locaux au nom de la transparence en plus de venir soutenir la presse locale », souligne Stéphanie Mac Farlane, présidente de la FPJQ-Montérégie.

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Francine Morin, préfet de la MRC des Maskoutains

(Photo courtoisie MRC des Maskoutains)

 

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