Communiqué de la FPJQ
Montréal, le mardi 25 mai 2021 — La Fédération professionnelle des journalistes du Québec salue le dépôt du rapport du Comité consultatif sur la réalité policière et se réjouit d'y retrouver plusieurs recommandations favorisant une meilleure transparence dans la communication d'informations relatives aux enquêtes.
« C’est la qualité de la communication publique et des interactions avec la population qui scelle toutefois la confiance entre les policiers et les citoyens », peut-on lire dans le document étoffé de 490 pages. La FPJQ se réjouit d'ailleurs d'y lire que « les mécanismes d’imputabilité (discipline, déontologie, enquêtes indépendantes, enquêtes criminelles et encadrement gouvernemental) doivent être améliorés et transparents. Il en va de la confiance du public. »
En ce sens, la FPJQ applaudit la recommandation du comité d'uniformiser les procédures en communication des différents corps policiers, qui sont actuellement très inégales. Elle espère du même souffle que ces procédures permettront davantage de transparence et que le ministère de la Sécurité publique donnera suite à la recommandation de mettre sur pied un comité de travail ayant pour objectif d’établir des règles de communication policière claires et communes concernant les contraintes et le partage d’informations sur les enquêtes et les dépôts d’accusations.
Le président, Michaël Nguyen ajoute : « Plus de transparence génère davantage de confiance, c’est un principe fondamental et c’est une très bonne chose que le Comité consultatif sur la réalité policière affirme haut et fort l’importance pour les corps policiers de s’entendre pour uniformiser les procédures de communications. Au final, tout le monde en sortirait gagnant, que ce soient les policiers, les journalistes, mais surtout la population. »
La FPJQ est d’ailleurs disponible et disposée à collaborer avec le Ministère de la Sécurité publique, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de même que toute autre instance compétente pour travailler à améliorer les communications publiques des différents corps policiers.
Dans un autre ordre d'idées, la FPJQ appuie la recommandation du comité en vertu de laquelle une obligation pour le Bureau des enquêtes indépendantes de faire rapport publiquement des grandes lignes de ses enquêtes lorsque que le DPCP décide de ne pas porter d'accusation criminelle.
Cela dit, la FPJQ considère que d'autres chantiers restent à entamer sur le sujet, notamment l'ouverture d'un dialogue quant à l'accessibilité des ondes policières cryptées par les médias d'information. La FPJQ est disponible et souhaite pouvoir en discuter avec les autorités du MSP de même que les directions des différents corps policiers de la province.
La FPJQ, via son comité sur les affaires policières, présente ici un bref rapport sur les difficultés rencontrées par des journalistes affectés à la couverture des affaires policières et quelques suggestions pour y remédier.
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Contact : Stéphane Villeneuve
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