Une chronique d’Isabelle Hachey, publiée dans La Presse de ce matin, relate les propos alarmants de Jean-Jacques Crèvecœur (photo), qui préoccupent et inquiètent la FPJQ.
Lundi dernier, sur le réseau social Odysee, celui qui a été surnommé le gourou des Laurentides, a appelé ses fidèles à « terrasser » les « médecins de plateau », les journalistes et les dirigeants qui « mettent en danger l’existence même de l’humanité ».
Crèvecœur qualifie tout ce beau monde de « fous dangereux », de « malades mentaux » et de « gens qui ne méritent même plus de vivre sur cette planète », avant de conclure avec « faites ce qu’il vous semble juste de faire ».
Joint par courriel par La Presse, l’homme se défend. « Ce n’est en aucun cas un appel à la violence… J’ai toujours prêché la désobéissance civile non violente. Depuis le début. Je l’ai dit, je l’ai répété sur tous les tons ».
Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Marc Tessier, a précisé que le DPCP avait été contacté à la suite de la diffusion des propos de Crèvecœur. « Pour l’instant, il n’y aurait pas d’éléments criminels. Par contre, l’enquête se poursuit ».
La FPJQ dénonce le discours de Crèvecœur ainsi que toutes formes d’intimidation ou de harcèlement envers les journalistes, qui jouent un rôle essentiel dans une société démocratique. Des menaces, même voilées, n’ont pas leur place, encore moins dans le contexte actuel.
La Fédération conseille à ses membres et non membres, qui craignent pour leur sécurité après avoir été la cible de propos menaçants par des internautes, de les dénoncer auprès du corps policier de leur municipalité.
(Capture d'écran courtoisie Odysee)