Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

La FPJQ dénonce des propos troublants contre les journalistes

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Une chronique d’Isabelle Hachey, publiée dans La Presse de ce matin, relate les propos alarmants de Jean-Jacques Crèvecœur (photo), qui préoccupent et inquiètent la FPJQ.

Lundi dernier, sur le réseau social Odysee, celui qui a été surnommé le gourou des Laurentides, a appelé ses fidèles à « terrasser » les « médecins de plateau », les journalistes et les dirigeants qui « mettent en danger l’existence même de l’humanité ».

Crèvecœur qualifie tout ce beau monde de « fous dangereux », de « malades mentaux » et de « gens qui ne méritent même plus de vivre sur cette planète », avant de conclure avec « faites ce qu’il vous semble juste de faire ».

Joint par courriel par La Presse, l’homme se défend. « Ce n’est en aucun cas un appel à la violence… J’ai toujours prêché la désobéissance civile non violente. Depuis le début. Je l’ai dit, je l’ai répété sur tous les tons ».

Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Marc Tessier, a précisé que le DPCP avait été contacté à la suite de la diffusion des propos de Crèvecœur. « Pour l’instant, il n’y aurait pas d’éléments criminels. Par contre, l’enquête se poursuit ».

La FPJQ dénonce le discours de Crèvecœur ainsi que toutes formes d’intimidation ou de harcèlement envers les journalistes, qui jouent un rôle essentiel dans une société démocratique. Des menaces, même voilées, n’ont pas leur place, encore moins dans le contexte actuel.

La Fédération conseille à ses membres et non membres, qui craignent pour leur sécurité après avoir été la cible de propos menaçants par des internautes, de les dénoncer auprès du corps policier de leur municipalité.

(Capture d'écran courtoisie Odysee)

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