Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Avenir des médias - Un rapport à mettre en oeuvre

La FPJQ espère que Québec passera rapidement de la parole aux actes et que plusieurs des recommandations de la Commission sur l'avenir des médias seront rapidement mises en place.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) prend acte du dépôt, mardi, du rapport de la Commission sur l’éducation et la culture à la suite de son mandat d’initiative sur l’avenir des médias d’information. Elle se réjouit de voir que les parlementaires se montrent préoccupés par la pérennité des entreprises médiatiques québécoises et que plusieurs recommandations incluses dans le rapport visent à soutenir l’industrie de l’information dans la province.

 

« Les observations contenues dans le rapport de la Commission ne sont pas nouvelles à nos yeux. Elles témoignent plutôt d’une réalité observée depuis longtemps sur le terrain, mais surtout, elles démontrent que c’est l’industrie toute entière qui appelle Québec à agir pour la soutenir », souligne Michaël Nguyen, président de la FPJQ.

 

Certaines de ces recommandations, tel un crédit d’impôt sur la masse salariale des journalistes et des producteurs de contenus, sont déjà en vigueur, tout comme une augmentation des investissements publicitaires du gouvernement provincial dans les médias québécois, provoquée par la pandémie. 

 

Ces mesures ont déjà fait leurs preuves, c’est pourquoi la FPJQ estime que l’État doit continuer à soutenir financièrement les médias québécois, qu’ils soient imprimés, électroniques ou audiovisuels, et ce, de façon transparente et équitable et dans le respect de l’indépendance journalistique et des politiques éditoriales de chaque média.

 

La FPJQ est heureuse que la commission ait évité le piège de proposer la création d’un ordre professionnel des journalistes. La Fédération espère toutefois que Québec passera rapidement de la parole aux actes et que plusieurs autres de ses recommandations seront rapidement mises en place. « Plusieurs médias ont réussi à traverser la pandémie en raison du soutien de Québec, pour compenser la perte de revenus engendrées par la crise sanitaire, indique M. Nguyen. Si cette aide prenait fin sans que d'autres mécanismes soient instaurés, il est probable que plusieurs médias, dont certains sont des institutions dans leur région, ne survivent pas longtemps. »

 

D’autres recommandations font état de demandes de longue date formulées par la FPJQ, à savoir une modernisation de la Loi sur l’accès aux documents publics et la protection des renseignements personnels, de même qu’une intervention du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation pour s’assurer que les journalistes puissent capter le son et l’image des séances publiques à des fins de reportage. La FPJQ estime que Québec doit appuyer sur l’accélérateur en ce qui concerne ces deux recommandations pour lesquelles elle effectue des représentations depuis nombre d’années afin d’améliorer une fois pour toutes la transparence des institutions publiques au nom du droit du public à l’information. « Québec est bien au fait de ces problématiques dont nous lui avons fait part à de maintes reprises depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies, ajoute M. Nguyen. En repoussant la résolution de ces problèmes, les gouvernements successifs ont démontré que l’accès à l’information ne faisait pas partie de leurs priorités. Il est temps d’agir et de corriger le tir. »

 

Comme en font mention certaines recommandations, la FPJQ invite également le gouvernement du Québec à revendiquer, auprès du gouvernement fédéral, des mesures fiscales auxquelles les superpuissances numériques étrangères seraient assujetties, tant du côté de la vente de publicités qu'en matière des droits d’auteur sur les contenus qui circulent sur ces plateformes.

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