Rassurez-vous, la « chaise » ne restera pas vide. Je serai en poste jusqu’au 16 octobre, pour assurer la transition et ensuite un directeur général par intérim sera nommé pour s’occuper des affaires en cours, le temps que le Conseil d’administration trouve une remplaçante ou un remplaçant. Vous êtes entre bonnes mains et tous les services auxquels vous avez droit seront assurés.

Les ententes avec nos partenaires d’affaires qui vous permettent d’avoir accès à des programmes ou des avantages, sont renouvelées pour 2020-21. Les finances sont en ordre. Le congrès (voir le texte plus loin) est sur les rails. Et vous trouverez votre Trente – récipiendaire d’une médaille d’or et d’une mention d’honneur aux prix du magazine canadien, faut-il le rappeler ? – dans votre boîte aux lettres en décembre.

Que me reste-t-il à faire, avant de partir ? Des remerciements et un bilan. J’ai écrit à je ne sais plus combien de personnes, au cours des derniers jours et j’ai reçu autant de réponses, toutes plus touchantes les unes que les autres. Merci pour vos mots. Surtout, merci pour tout ce que vous avez fait au cours des dernières années. La FPJQ est ce qu’elle est parce qu’elle peut compter sur une « armée de l’ombre » : des dizaines de collaborateurs, de bénévoles, de partenaires, qui, chaque fois qu’on demande de l’aide, s’empressent de lever la main. Merci à tous ceux qui s’impliquent d’une façon ou d’une autre – ils se reconnaîtront – sans jamais rien demander en retour, pour faire vivre cette Fédé et pour la faire évoluer.

Merci également à la formidable équipe de la Permanence : Cécile Huysman, coordonnatrice Services aux membres, Leslie Humblot qui occupait ce poste et qui est partie au printemps après 10 ans de loyaux services, Doria Rahmani, coordonnatrice au programme #30secondes avant d’y croire et Guilaine Spagnol, coordonnatrice aux évènements, qui quittera également la FPJQ à la fin du mois d’octobre. Ainsi que toutes celles et ceux qui se sont succédé au fil des ans.

Sans vous, rien n’aurait été possible.

Ce qui m’amène à faire ce bilan, maintenant. Je suis fière de tout ce qui a été accompli, ces dernières années; le Gala des Grands Prix du Journalisme, qui a permis de réunir tous les médias, petits ou grands, dans un même évènement, afin de récompenser le journalisme de qualité; la Semaine de la presse et des médias, la refonte du Trente, le programme des Bourses CDPQ pour la relève journalistique, le Programme d’aide aux membres, etc. Le programme d’éducation aux médias et à l’information, dont la FPJQ s’est dotée, également. Nous pensions alors et nous le pensons toujours, que l’éducation est la clé pour que le public retrouve la confiance envers les journalistes et les médias.

C’est autant de façons, pour la FPJQ, de mener à bien sa mission, mais il faut se rendre à l’évidence : la meilleure façon de défendre les médias en ce moment, c’est aussi de les aider à survivre à cette crise sans précédent qu'ils traversent. Pour cela, la Fédération est un pilier sur lequel le milieu peut s’appuyer.

Alors voilà. Je m’arrête. Je pars sereine mais le cœur gros, quand même, parce que je quitte des gens que j’aime profondément.

Au fait, vous vous demandez peut-être pourquoi je me suis retrouvée à cette croisée des chemins ? Parce que c’est la vie. Parce que c’est comme ça. Et ce n’est pas plus mal. Prendre un nouveau sentier, ça permet de découvrir d’autres univers. C’est ce que je ferai.

Au revoir.

-30-

Catherine Lafrance