
Par Catherine Lafrance, directrice générale
Même si un virus a eu raison du Gala des Grands Prix du Journalisme qui devait avoir lieu le week-end dernier…
Même si on n'a pas pu faire la fête au Théâtre Corona comme prévu…
Même si personne n'est monté sur scène…
Même si on se trouvait chacun chez soi…
Même si on n'a pas eu droit à des discours, des pleurs, des rires et des confettis…
Même si on a dévoilé les noms des lauréats et lauréates des prix Judith-Jasmin et Antoine-Desilets par voie de communiqué…
Ces grands gagnants et ces grandes gagnantes ne méritent pas moins d'être célébrés. Alors je tiens, en mon nom et au nom de la FPJQ, à les féliciter.
Vous représentez ce que le journalisme et le photojournalisme ont de meilleur et, même si, cette année, cette remise de prix s'est faite dans la discrétion, confinement oblige, considérez que c'est toute la profession qui salue votre travail.
J'en profite, ici, pour remercier les jurés, qui ont eu le difficile mandat d'éplucher des dizaines et des dizaines de reportages et de photos, de trier, puis de choisir les meilleurs. Ce n'est pas un exercice facile. Même si vous avez œuvré dans l'ombre, sachez que votre travail est reconnu à sa juste valeur.
Il faut récompenser l'excellence.
Parce que même si le monde est sur pause…
L'information continue, plus pertinente que jamais.