Nouvelles

La FPJQ dévoile le nom des lauréats·es du prix Antoine-Desilets 2022

Articles - Image d'intro

Montréal, le 11 novembre 2023 — La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) est heureuse de révéler les noms des lauréats et lauréates du prix Antoine-Desilets 2022, qui honore les meilleures photographies de presse au Québec, tous médias confondus.

Cette année, 37 photographes ont envoyé 195 candidatures dans les sept catégories du prix Antoine-Desilets. Les photos devient avoir été publiées entre le 1er janvier 2022 et le 31 mars 2023.

Des prix ont été remis dans sept catégories et un grand prix a été décerné à la photographie de l’année lors du gala qui avait lieu le samedi 11 novembre 2023 au Manoir Saint-Sauveur. Le journaliste Alain Gravel, ancien président de la FPJQ et récipiendaire à quatre reprises d'un prix Judith-Jasmin, animait la cérémonie.

Un montant de 250$ a été attribué dans chacune des sept catégories et un Grand prix de 1000$ a été remis pour la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.


Les photos de la soirée (à venir)
 

Voici la liste des lauréats 2022 :

Prix Antoine-Desilets 2022


CATÉGORIE ARTS ET CULTURE

Photographe : Denis Germain
Titre de la photo : L'ange bleu
Média et date de publication : La Presse - 14 septembre 2022
Légende : Spectacle du 60e de la Place Ville Marie.

Le jury :

  • Luc Desilets, fils d'Antoine Desilets et député du Bloc québécois à Rivière-des-Mille-Îles
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Marie-Ève Martel, journaliste et auteure

Le mot du jury :

Le jury a retenu cette photo prise lors du Spectacle du 60e de la place Ville-Marie pour sa grande qualité esthétique, mais aussi pour sa composition et pour ses qualités techniques. L'image raconte une histoire et happe de sa beauté et de son originalité celui qui la regarde.


CATÉGORIE ENJEUX DE SOCIÉTÉ

Photographe : Josie Desmarais
Titre de la photo : STOP!
Média et date de publication : La Presse – 25 mars 2023
Légende : Le 25 mars, sur le chemin Roxham, au lendemain de sa fermeture, des migrants ont continué d’arriver, sans savoir qu’ils ont raté leur chance de quelques heures. « Stop ! Stop ! Stop ! », a répété une agente à la frontière canadienne à une petite famille, valise ou toutou dans les mains, traversant le court chemin de terre battue. Puis « Vous êtes en état d’arrestation ».

Le jury :

  • Luc Desilets, fils d'Antoine Desilets et député du Bloc québécois à Rivière-des-Mille-Îles
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Marie-Ève Martel, journaliste et auteure

Le mot du jury :

Prise le 25 mars, sur le chemin Roxham, au lendemain de sa fermeture, des migrants ont continué d’arriver, sans savoir qu’ils ont raté leur chance de quelques heures. « Stop ! Stop ! Stop ! », a répété une agente à la frontière canadienne à une petite famille, valise ou toutou dans les mains, traversant le court chemin de terre battue. Puis « Vous êtes en état d’arrestation ». Le jury a retenu cette photo pour son caractère informatif, bien ancré dans l'actualité. En un regard, ce cliché raconte une histoire et met en lumière les enjeux humains qui l'entourent. 


CATÉGORIE NOUVELLES

Photographe : Marie-France Coallier
Titre de la photo : La petite Maria
Média et date de publication : Le Devoir - 21 décembre 2022
Légende : À la Cathédrale orthodoxe ukrainienne de Sainte-Sophie, la douleur est palpable pour Galyna Legenkovska, la mère de la petite Maria, 7 ans, fauchée par un chauffard dans une zone scolaire. La mère ukrainienne et ses trois enfants sont venus s'installer à Montréal en juillet 2022 pour fuir les horreurs de la guerre. Son mari est venu rejoindre sa famille après avoir combattu en Ukraine.

Le jury :

  • žJacques Boissinot, photographe de presse – La Presse canadienne
  • Sandra Gilbert, conceptrice artistique et graphiste indépendante
  • Daniel Mallard, photographe de presse retraité – Le Journal de Québec

Le mot du jury :

À la Cathédrale orthodoxe ukrainienne de Sainte-Sophie, la douleur est palpable pour Galyna Legenkovska, la mère de la petite Maria, sept ans, fauchée par un chauffard dans une zone scolaire. La mère ukrainienne et ses trois enfants sont venus s'installer à Montréal en juillet 2022 pour fuir les horreurs de la guerre. Son mari est venu rejoindre sa famille après avoir combattu en Ukraine.

L'émotion terrible que l'on ressent en voyant cette dame, figée, hors du temps, écrasée par quelque chose de plus lourd que l'univers. Cette femme est statique, le regard vide,  tandis que des gens s'affairent autour d'elle. La cérémonie et les prêtres, les hommes qui pleurent, on sent le mouvement, on devine le monde dans l'église, les bruits, on voit les pieds des saints en arrière plan. Et cette femme nette, immobile, hors du vivant. Photo très forte.


CATÉGORIE PHOTOREPORTAGE (5 à 10 photos)

Photographe : Martin Tremblay
Titre du photoreportage : La bataille de Bakhmout
(photo 1; photo 2; photo 3; photo 4; photo 5; photo 6; photo 7; photo 8; photo 9; photo 10)
Média et date de publication : La Presse - 13 janvier 2023
Légende : Malgré la fatigue, le froid, le manque de munitions, les irréductibles soldats ukrainiens postés à Bakhmout résistent aux assauts répétés des forces russes, supérieures en nombre. Une poignée de résidents vit toujours sous les bombes et les combats.

Le jury :

  • žJacques Boissinot, photographe de presse – La Presse canadienne
  • Sandra Gilbert, conceptrice artistique et graphiste indépendante
  • Daniel Mallard, photographe de presse retraité – Le Journal de Québec

Le mot du jury :

Malgré la fatigue, le froid, le manque de munitions, les soldats ukrainiens postés à Bakhmout résistent aux assauts répétés des forces russes, supérieures en nombre. Une poignée de résidents vit toujours sous les bombes et les combats.

Comment deviner l'horreur et la réalité d’une guerre en quelques secondes. Le reportage est à lui seul très beau, techniquement et humainement. Les cadrages, la lumière, les sujets, tout est maîtrisé. La lumière apporte beaucoup à l'ambiance lourde du sujet. Il y a parfois à la limite quelque chose de mystique. 


CATÉGORIE PORTRAITS

Photographe : Jean-François Bélanger
Titre de la photo : Maria Davydenko dans la cour de sa maison, bombardée deux fois
Média et date de publication : Radio-Canada - 7 mars 2023
Légende : Les villageois qui habitent près des zones de combat en Ukraine sont bien souvent laissés à eux-mêmes, mais l’aide humanitaire s’organise.

Le jury :

  • Luc Desilets, fils d'Antoine Desilets et député du Bloc québécois à Rivière-des-Mille-Îles
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Marie-Ève Martel, journaliste et auteure

Le mot du jury :

Les villageois qui habitent près des zones de combat en Ukraine sont bien souvent laissés à eux-mêmes, mais l’aide humanitaire s’organise.

Le jury a été soufflé par cette photo, d'une part d'une grande originalité, mais aussi d'un grand esthétisme. Le sourire du sujet qui se trouve au cœur de l'image contraste avec la situation dans laquelle cette dame se trouve. L'image raconte une histoire, saisit celui qui la regarde et suscite beaucoup d'émotions.


CATÉGORIE SPORTS

Photographe : Dominick Gravel
Titre de la photo : ...Et le but
Média et date de publication : La Presse - 17 avril 2022
Légende : Sebastian Breza du CF Montréal se fait marquer un but contre les Whitecaps de Vancouver le 16 avril 2022.

Le jury :

  • Luc Desilets, fils d'Antoine Desilets et député du Bloc québécois à Rivière-des-Mille-Îles
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Marie-Ève Martel, journaliste et auteure

Le mot du jury :

Il est difficile de réaliser une photo de sport qui parle. Dans ce cas-ci, le photographe a su capter un instant décisif dans une partie, Sebastian Breza du CF Montréal se fait marquer un but contre les Whitecaps de Vancouver le 16 avril 2022.. On comprend tout de suite l'image que le photographe cherche à raconter. La composition et le travail technique sont excellents.


CATÉGORIE VIE QUOTIDIENNE

Photographe : David Boily
Titre de la photo : Maman et bébé
Média et date de publication : La Presse - 9 février 2022
Légende : Une mère et son bébé regardent les gens passer dans le quartier The Liberties à Dublin en Irlande.

Le jury :

  • Luc Desilets, fils d'Antoine Desilets et député du Bloc québécois à Rivière-des-Mille-Îles
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Marie-Ève Martel, journaliste et auteure

Le mot du jury :

Une mère et son bébé regardent les gens passer dans le quartier The Liberties à Dublin en Irlande. Les membres du jury ont été touchés par cette photo, somme toute assez simple, mais très bien exécutée.


GRAND PRIX 2022

Photographe : Martin Tremblay
Titre de la photo : Les blessures de l’Ukraine
Catégorie : Photoreportage
Titre du photoreportage : La bataille de Bakhmout
Média et date de publication : La Presse - 13 janvier 2023
Légende : Malgré la fatigue, le froid, le manque de munitions, les irréductibles soldats ukrainiens postés à Bakhmout résistent aux assauts répétés des forces russes, supérieures en nombre. Une poignée de résidents vit toujours sous les bombes et les combats.

LE GRAND JURY
  • žJacques Boissinot, photographe de presse – La Presse canadienne
  • Luc Desilets, fils d'Antoine Desilets et député du Bloc québécois à Rivière-des-Mille-Îles
  • Raymond Fournier, communicateur et journaliste scientifique indépendant
  • Sandra Gilbert, conceptrice artistique et graphiste indépendante
  • Daniel Mallard, photographe de presse retraité – Le Journal de Québec
  • Marie-Ève Martel, journaliste et auteure

Le mot du grand jury :

Le photographe Martin Tremblay a rapporté de l’Ukraine un cliché qui se démarque et qui remporte la palme de la photo de l’année 2022. Parmi celles qui forment le photoreportage sur les horreurs du conflit, une photo se démarque, Les blessures de l’Ukraine, où l’on voit les civières adossées à un hôpital de fortune. L’image est très forte, difficilement regardable, et pourtant on est incapable d’en détourner le regard. Elle décrit à elle seule, sans aucun mot, tous les maux de cette guerre et ce que l'on oserait à peine imaginer. Les cadrages, la lumière, les sujets, tout est maîtrisé. Cette lumière d’ailleurs apporte beaucoup à l'ambiance lourde du sujet.


À propos de la FPJQ

Depuis 1969, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire. Organisme sans but lucratif, la FPJQ est la principale et la plus représentative organisation journalistique au Canada.

-30-

Retour à la liste des nouvelles
 

Inscription à l'infolettre

Restez informé(e) de nos nouvelles et des activités à venir